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 Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel

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Shinobu Kawayashi
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MessageSujet: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyLun 3 Fév - 11:44


Prend ma main et laisse toi guider.




▬ play it
Une immense salle, un décor victorien et une pièce qui allait bientôt commencer. Face à la scène, nombreuses étaient les personnes assises pour y assister. Parmi eux, se trouvait un homme dont la stature et la taille ne passaient pas inaperçu. Il s’agissait de ce cher Shinobu. Il n’était pas forcément évident de savoir quand cet homme dont le corps rappelait plus le samouraï renégat que le poète on pourrait y déceler un grand fan de littérature. Il aimait tout autant la poésie, la musique que le théâtre et la littérature. Ce fut grâce à cette passion entre autres qu’il avait fait la rencontre de façon discrète d’une femme. Elle se nommait Kyrie, mais jusqu’à ce jour douloureux, il n’avait jamais su son prénom. Le jour où tout avait été différent.

C’était un matin où comme à son habitude, il s’entrainait passant du visible, à l’invisible du roc à la rivière. Il aimait entretenir son don sans pour autant s’épuiser à s’en évanouir. Il avait passé une bonne partie de la matinée à fait cela. Alors qu’il se rendait dans ce quartier pour trouver de quoi se faire une bonne collation que l’altercation , c'était fait. Alors qu’il avait voulu pénétrer dans un bar aussi simple qu’agréable, il avait été insulté par un homme. Même si les insultes ne le touchaient pas et qu’il avait répliqué, les mots avaient vite fait place à ses poings. Après tout Shinobu était quelqu’un de très sanguin, il avait autant de patience que peu de retenu une fois énervé. Sentant les mains de son agresseur sur lui, l’intangible avait voulu régler cela sans user de son don. Il avait donc repoussé lesdites mains pour expédier sans autre forme de procès son poing dans l’arcade de l’homme. Il l’avait donc vu tituber sous le choc, puis grogner et lui sauter pour le mettre à terre. Ce fut à partir de ce moment que le combat prit tout son sens. Recevant l’homme de plein fouet, Shinobu avait fini sa chute sur une table qui bien sur sous le poids conjugué des deux hommes avait cédé. Maintenant sur le sol en souffrant du dos, le massif homme grimaçait pendant que l’autre homme lui assénait des coups dans le dos et le ventre. Cela ne fut qu’attisé la colère de Shinobu, une colère qui montait de façon si crescendo que la suite de leur affrontement ne fut vraiment pas agréable pour celui qui l’avait agressé sans raison. Il avait dû se dire que puisque les mots ne l’avaient pas touché, la violence le ferait réagir. Il était vrai que le colosse avait répondu, mais c’était plus dans l’optique de faire terre cette énergumène plus que pour se battre. Il était un grand bagarreur, mais préférait depuis un moment, depuis le drame de sa sœur, privilégier la parole aux poings.

Saisissant la jambe de l’assaillant, l’immense Japonais la tira vers lui pour expédier l’homme quelque mètre plus loin. Il se leva en grimaçant la vue quelque peu troublée. Il eut le temps in extremis d’esquiver l’homme et de lui porter un coup vif avec son dos dans la base du dos, faisant crier de douleur l’homme. Il lui asséna bien des coups, mais ce fut un uppercut commun qui les envoya simultanément au sol. Pendant ce temps-là patron du bar avait décidé d’appeler les autorités, pour ne pas laisser deux hommes devenus de vraie bête sauvage, ruiner sa clientèle et son image. À ce moment, recouvert de bien des hématomes, le nez en sang et plusieurs plaies sur le corps, Shinobu n’aurait pu deviner que la personne qui le sortirait de ce combat sans queue ni tête, serait la femme qu’il avait aperçue dans la librairie.

Il put apercevoir bientôt une fine et frêle femme aux cheveux de neige, une chevelure que l’on aurait cru faite de fin filament d’argent pur et qui possédait un corps de poupée. Une magnifique poupée qui ne pouvait que fasciner l’homme à l’âme de samouraï encore sur le sol. Il l’avait vu courir vers eux deux et tenter de les aider. Une femme commença à insulter Shinobu et lui mettre une gifle avant d’emmener l’homme qui l’avait pourtant agressé. Il avait reçu une gifle alors qu’il n’avait fait que répliquer. Il était évident qu’il n’aurait pas dû, mais vu la situation il était évident que cela avait inévitable. Il vit alors le douce Kyrie s’avancer vers lui. Sans bouger, il avait senti ses douces et fraiches mains se poser sur les siennes. Elles étaient amochées, recouverte de plusieurs plaies de son sang comme de celui de l’homme face à lui. La jeune demoiselle tentait tant bien que mal de le faire se lever. Ne voulant pas la faire faire un gros effort, il se levant alors lourdement, mais lentement du sol. Une fois debout, il vit ses yeux vairons le scruter et ses sourcils se froncer. Elle semblait mécontente non pas que de l’état dans lequel il était, mais aussi du fait qu’il se soit battu. Ainsi, elle l’avait emmené à l’hôpital. Ce fut après bien des heures qu’il s’était éveillé et s’était rendu compte qu’elle avait veillé sur lui et avait fini par s'endormir sur un fauteuil. Il avait alors souri en la voyant si douce et avait donc ne patientait qu’elle se réveille. À son réveil, il avait donc engagé la conversation, s’était mutuellement présenté et avait pris conscience au bout d’une bonne heure et demie que tous deux avaient de nombreux points communs. À sa sortie, il avait salué la belle et ne l’avait que recroisé depuis. Pourtant, aujourd’hui, cela allait en être autrement.

Toujours assis sur son strapontin, il soupira. Ce n’était vraiment pas pour Shinobu se genre de siège. Ainsi quand une femme lui montra qu’il n’était pas à la bonne place et qu’elle lui tendit son billet en souriant lui montrant un vrai siège, il la remercia avec calme et se dirigea donc vers une autre place. Il avait bien aperçu une chevelure d’ange en s’approchant, mais ce ne fut qu’en s’asseyant et qu’il se rendit compte que cette femme, aussi douce qu’un ange était bien Kyrie. Sans un mot, il prit place sans trop bouger, posant sa main massive sur l’accoudoir se rendant bien vite compte que sur ce dit accoudoir reposait déjà la main de Kyrie. En rougissant, légèrement, il la retira doucement. C’était assez comique de voir qu’un colosse comme Shinobu, qui semblait pouvoir déplacer les montagnes, pouvait rougir comme une enfant gênée. Portant son regard vers elle et voyant qu’elle le regardait aussi, il décida de s’exprimer avec douceur et sincérité.


« Bonjour ma chère Kyrie. Je ne m’attendais pas à te retrouver ici, enfin si. Cela ne m’étonne pas que tu ailles au théâtre, car après tout nous avons les mêmes gouts, mais je ne pensais pas que l’on serait assis au même endroit. Je dois avouer que cela me ravis assez que nous soyons ici ensemble. Enfin...je veux dire je suis content que tu sois là voilà tout.  »


Se frottant la nuque de sa massive main, il approcha son visage du sien et embrassa sa joue sans ajouter un mot. L’obscurité n’était pas encore présente, ce qui laissait à Kyrie le temps de voir que sur les joues de Shinobu le rouge était apparu. Il ne savait pas comment considérer la douce demoiselle, mais il était évident que cette femme ne le laissait pas indifférent. Que ce soit ses mots qu’il essayait de dire avec maladresse, sa réaction ou même la tendresse du baiser qu’il lui avait faite sur la joue, tout contrastait avec le géant qu’il était. Remarquant que Kyrie n’avait rien dit en sentant sa grande main sur la sienne, il la reposa et respira calmement. Soufflant, il ajouta doucement sans trop savoir l’impact de ses mots.
« J’espère que, comment dire, après cette pièce je pourrais te proposer de manger quelque chose ou de boire un quelconque verre en ma compagnie. Enfin, je ne te force pas hein, je propose…et j’espère que ce sera un oui.»


Sans trop savoir quoi dire, il retourna dans un léger mutisme en lâchant un soupire et ne put qu’apercevoir un léger sourire se former sur le visage de la belle. Il devinait qu’elle ne le laisserait pas sans réponse. Même un grand gaillard comme lui pouvait avoir peur d’entendre certaines choses, mais il préférait savoir, alors il patienta.


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Kyrie L. Rocheliodel
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MessageSujet: Re: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyMar 4 Fév - 0:48




| Face à la scène, une romance va naître. |
- PV. Shinobu Kawayashi.

 









Alors que la foule se glissait doucement à chacune de ses places définies, elle était déjà à la sienne, sagement installée, les jambes élégamment croisées et les mains posées contre ses cuisses. Aller au théâtre. C'était tout ce qu'elle avait voulu refaire, depuis qu'elle avait quitter le manoir de France, depuis qu'elle avait laissé derrière elle tout ce qui avait fait d'elle ce qu'elle était désormais. Elle voulait retrouver un goût d'adolescence, un goût de légèreté qui la séparerait l'espace de quelques heures des comptes de la librairie, des affaires commerciale, des conflits du gang de Blaze et du comité de Discipline qui, dans l'ombre, faisaient tout deux plus de dégâts collatéraux que de dégâts sur leurs adversaires. Elle reposait à sa place, alors que la foule autour bougeait encore en des flots constants comme les ondes d'un rocher que l'on aurait lancé contre une eau paisible. Ses longs cheveux blancs, attachés en une queue de cheveux entourée d'une longue tresse, à la façon grecque, ne retombaient pour une fois presque pas devant son visage et, en fermant les paupières quelques instants, elle songeait à ce calme qui, étrangement malgré le bruit, la gagnait.

Quelques temps auparavant, l'histoire n'avait pas été la même. Alors qu'elle vagabondait sur sa pause déjeuner, cherchant un restaurant au calme où se rassasier malgré son estomac de colibri, la jeune femme avait entendu de violents sons de fracas surgir d'une plus petite rue que celle, grande et principale, sur laquelle elle se déplaçait. Encore un conflit. En ayant assez de ces chamailleries d'enfant de chœur se déguisant en gros bras, elle avait décidé de changer de direction, tournant ses talons pour trottiner jusqu'à la source de cette cohue. Arriver devant un bar plutôt banal, elle vint a se demander si elle ne trouverait pas plutôt une bataille d'ivrognes pour une bouteille de whisky. Malgré cela, elle n'arrêta pas sa progression, glissant au milieu d'une foule qui, peureuse pour certains, prudents pour d'autres, allait dans le sens inverse au sien. De grands cris d'encouragement se firent entendre et, en soupirant, ses fins yeux vairons se plissant, elle se disait qu'il fallait mettre un terme à tout ceci avant que tout ne dégénère trop. Et pourtant, il était certainement déjà trop tard. Quelque chose venait d'être brisé et, en un bruit comme sourd et pesant, une table avait prit le poids de deux corps massifs sur ses pauvres pieds. L'un deux n'avait pas l'air aussi costaud que l'autre mais, en les apercevant à quelques pas de ce chahut ridicule, Kyrie vint à se questionner. Pourrait-elle seulement faire quelque chose contre deux colosses qui, dans leur colère, pourraient très bien se retourner contre elle d'un commun accord pour pouvoir en mieux reprendre leur combat sans merci.

Tout ça pour bien peu, d'ailleurs. D'un poing commun, les deux s'envoyèrent au tapis. Notre libraire monta sa main à son front, d'un air de désolation, alors qu'une silhouette gracile se faufilait hors de la foule attroupée pour gifler l'un de des challengers sortit d'on ne savait où. Une gifle et un langage bien peu charmant. Ce fut tout ce qu'elle produisit avant d'emmener ce qui semblait être son petit-ami du moment avec elle pour sortir. En les laissant passer, Kyrie leur jeta un regard. Ses yeux hétéro-chromiques croisèrent ceux noisettes de la donzelle alors que celle-ci la défiait du regard. Quelle médiocrité. Dans un léger son mélodique de ses talons Kyrie avançait encore, se penchant en laissant ses cheveux blancs glisser au-dessus de ses épaules. Quelques regards se suspendirent à elle et, dans son ignorance la plus totale et de sa magie sur l'instant, elle posait ses mains si petites contre celles caleuses et fortes du combattant. En tirant sur ses faibles forces elle tentait de le redresser, finissant par remarquer un effort de sa part pour cela, bien que celui-ci n'ai été long et fastidieux. En soupirant doucement, fronçant ses fins sourcils, elle songeait qu'elle avait le chic de se mettre dans des situations particulières. Quelques regards voyagèrent encore et, en foudroyant quelques gêneurs de ses yeux de glace elle les écartaient pour pouvoir sortir et le mener à l’hôpital le plus proche. Comment ne pas céder à cette petite femme qui, droite et dans une grâce noble, marchait de son pas lent et décidé, les yeux remplit d'un vide mêlant de tout à son intérieur.

A l’hôpital, la masse de muscles était tombée de sa hauteur. Faible, sans défenses, il s'était laissé faire aux piqûres, aux bandages. Kyrie, pour sa part, avait rendu visite au second blessé qu'elle savait dans un état qui n'avait pu le conduire qu'ici. Sa petite-amie, mécontente, avait crié si fort que les médecins dans les couloirs avaient songer à lui administrer une dose de calmant. D'un geste de main lent, le regard assumé, notre française les en avait dissuader, invitant la blondinette à s'asseoir sur des sièges de patience. Alors que la jeune femme se trémoussait sur le siège, torturant ses mains entre elles, notre jolie plante gardait son calme, fermant un moment les yeux pour se mettre à parler.

- Vous savez... Je pense que leur bagarre a été bien futile. Aussi bien l'un que l'autre étaient en faute. Votre compagnie de son emportement et l'inconnu que j'ai emmené de sa riposte.
- L'inconnu ? Tu veux dire, tu ne l'connais pas ?

Kyrie restait figée, pour une fois. Avait-elle sincèrement l'air, elle fragile poupée française, de pouvoir traîner avec ce genre d'individus qui cognait et discutait ensuite ? Un calme plat s'installait en elle, portant sur ses épaules une certaine incompréhension. Elle se tourna légèrement, posant ses mains contre ses cuisses, les jambes sur le côté, et regardait à nouveau cette femme blonde, aux yeux rappelant la terre, et qui semblait nerveuse au simple fait d'être installée à côté d'une femme habillée de manière aussi distinguée. Après tout, il était vrai que Kyrie pouvait aisément attirer les regards. Glissée dans sa robe noire, longue, fine, elle portait la magie d'une veuve avec l'éclat d'une jeune mariée. C'était effectivement peu commun. Les deux femmes parlèrent un moment et, alors qu'elles se séparaient, Kyrie jeta un regard par-dessus son épaule. La jeune femme ne tremblait plus. Elle sourit légèrement, bien qu'en gardant cet air de glace sur son visage aux traits fins, pour retourner veiller son blessé.

Celui-ci dormait encore. Dans ce lit duquel il aurait presque pu dépassé, dans cette chambre blanche et silencieuse... Elle frissonna. Un froid glissant contre sa colonne vertébrale à ces souvenirs qui guettaient dans son esprit la moindre occasion de lui rappeler ses faiblesses. Elle avait si souvent finit ici. Si souvent, elle avait mit les pieds dans ces lieux sans défaut, où tout le calme du monde se mettait à peser comme une enclume sur ses frêles épaules. Elle se sentait défaillir et, en se posant sur un fauteuil, les bras croisés contre le dossier et la tête contre ceux-ci, elle s'était assoupie comme une enfant qui aurait oublié le cour du temps. Lorsqu'elle r-ouvrit les yeux, le blessé semblait parfaitement éveillé. L'avait-il regardé dormir ainsi ? Elle s'en sentant rougir, gênée d'avoir briser un instant sa presque perfection noble. Ses longs cils battirent doucement l'air alors qu'elle peinait à garder les yeux réellement ouverts. Le sommeil, dans ce calme, la tiraillait doucement. Le son d'une voix lourde, masculine, lui fit reprendre pleine possession de ses moyens alors qu'elle se redressait, le dos douloureux et engourdie de tout membre. Ils parlèrent, un certain temps, se présentant l'un à l'autre avant qu'ils n'en furent arriver à discuter littérature, arts.  Ce grand homme, sur lequel elle pouvait désormais mettre le prénom de Shinobu, aimait bien des choses qu'elle aimait aussi. Son calme faisait écho dans le sien et, dans leurs mots, cette sérénité ricochait contre les murs, ayant enveloppé la pièce si désagréable à notre belle française presque chaleureuse. Au bout de près d'une heure et demie, si ce n'était pas plus près des deux heures, ils se quittèrent, Shinobu quittant l'hôpital et Kyrie retournant à son travail. Elle avait fugué, en quelques sortes, cette journée lourde et pénible. Et maintenant, cette routine retombait. Elle soupirait doucement, intérieurement seulement, fermant les yeux quelques instants alors qu'elle entrait à nouveau dans son appartement portant tout les signes de la vieillesse qu'elle avait toujours tant aimer. Elle n'eut plus signe de ce grand homme pendant longtemps, lui sembla t-il, le temps passant au ralenti dans toutes ses nouvelles qui, en elles-même, correspondaient encore au train-train quotidien qu'elle menait. Jusqu'à ce soir-là.

Encore assise avec calme, alors que presque tout le monde avait trouvé sa place, quelques sièges demeurant pourtant encore vides, elle regardait la scène encore voilé de son grand drap rouge impérial. Quelques bruits circulaient autour d'elle, quelques regards se jetant tout aux alentours. En laissant voyager ses yeux à son tour, elle regardait toutes ses femmes qui, dans leurs robes complexes, auraient bien du mal à tenir en place tout le long de la pièce sans remuer pour être sûr d'avoir encore l'utilité de leurs jambes. Certaines, comme elle, s'étaient vêtues plus simplement, sans être dépourvues d'élégance, et se trouveraient certainement être les plus paisibles de la salle. Dans sa robe d'un beau bleu marine, notre française se sentait à l'aise. La naissance de sa poitrine, dévoilée sans nulle provocation, ne suffoquerait pas de la même manière que celles pour lesquelles les colliers tombaient peut-être un peu trop bas. Son dos nu, sa robe étant faite ainsi, nouée d'un ruban à son arrière, se posait confortablement contre le dossier de son siège. Sa longue queue de cheval blanche, décorée d'une tresse l'entourant comme une des lierres une volute, reposait sur son épaule droite et, d'un léger mouvement, elle relevait encore le regard. Bien des perles ici devaient être maîtresses et non pas femmes. En se retenant de soupirer elle songea à ces femmes, tout aussi belles même sans ces ridicules artifices, qui devaient attendre à la maison en se disant que leur mari travaillait dur pour leur foyer alors que celui-ci se payait du bon temps avec des coqueluches pareilles. Dépourvue de quelconque bijou, simplette dans ce bal d'apparences, elle n'en était pas moins attirante que les autres. Ce que ne se priva pas de lui glisser son voisin de siège droit, penchant notre libraire à poser sa main contre l'accoudoir gauche. Les minutes passèrent encore, alors que des sons de talons se répercutaient partout, jusqu'à ce qu'une main forte, qui lui sembla familière, lui souffle presque de redresser la tête. Ses deux yeux vairons se posèrent sur un visage connu, sur des cheveux aussi noirs que l'encre et sur des yeux d'une couleur si singulière qu'elle n'osait pas la rangée dans les noisettes ou ambres. Shinobu. Son cœur en rata un battement, ou peut-être deux, elle n'aurait su le dire, alors qu'il accélérait pour palier à ce mal. L'homme à sa droite, que ce mouvement avait intéressé, finissait déçu et retournant à sa conquête initiale. Un léger sourire amusé se glissa sur les lèvres de notre belle jeune femme alors qu'elle glissait son regard vers le côté, admirant cette fuite tactique. Pour ce soir, elle savait que Shinobu serait son assurance de tranquillité.

- Bonjour ma chère Kyrie. Je ne m’attendais pas à te retrouver ici, enfin si. Cela ne m’étonne pas que tu ailles au théâtre, car après tout nous avons les mêmes goûts, mais je ne pensais pas que l’on serait assis au même endroit. Je dois avouer que cela me ravis assez que nous soyons ici ensemble. Enfin...je veux dire je suis content que tu sois là voilà tout.

Quel grand homme timide. Son embarras contrastait terriblement avec son incroyable gabarit laissait penser à la française que lui n'était peut-être pas que japonais. Après tout, les japonais n'étaient pas connu pour leur grandeur, mais plutôt pour l'inverse. Elle rit doucement, montant l'une de ses mains jusqu'au devant de ses lèvres dans un geste habitué, cachant ce petit éclat pour lui jeter un regard presque attendrit, bien qu'il ne l'aurait jamais clairement laisser paraître. En se frottant la nuque de sa grande main, il se rapprocha et vint embrasser sa joue dans le silence. Les bruits tout autour se poursuivaient et pourtant Kyrie aurait assuré qu'ils avaient perdu de leur intensité. Le contact de ses lèvres contre sa joue la fit doucement frémir, elle qui n'était pas habituée à pareille proximité, laissant un léger sourire reposer sur ses lèvres roses. Dans la pièce qui gardait encore ses lumières, parce que le début du premier acte semblait encore assez distant, elle distingua sans mal une légère couleur aux joues du grand homme, la laissant s'interroger sur la nature de celle-ci qui, à une pensée qu'elle jugea désuète, vint colorer à son tour ses joues doucement arrondies. En s'installant à nouveau, il vint à poser encore sa main sur celle de la libraire qui n'en recula pas. Acculée dans son siège, elle ne cherchait plus à fuir, sentant la chaleur d'une main sous laquelle la sienne se perdait l'atteindre et l'apaiser.

- J’espère que, comment dire, après cette pièce je pourrais te proposer de manger quelque chose ou de boire un quelconque verre en ma compagnie. Enfin, je ne te force pas hein, je propose…et j’espère que ce sera un oui.

Elle sourit encore, légèrement, étirant à nouveau ses fines lèvres rosées alors que ses grands yeux se plissaient de tendresse. Il soupira, comme si lui-même avait peur de savoir où il posait ses pieds, et s'en tint au silence. Alors que le monde s'agitait encore doucement, que quelques mots volaient ça et là pour parfois des sièges bien éloignés, elle croisa dans l'autre sens ses jambes, plus proches désormais des siennes que de cet homme qui les avaient lorgnées à leur mouvement. Sa fine silhouette, posée sur un siège qu'elle ne trouvait pas de tout confort mais dont elle ne se plaindrait pas, semblait plus petite que celle du japonais qui, même assit à même hauteur qu'elle, semblait facilement avoir une tête de plus qu'elle, si ce n'était pas d'avantage. En songeant à la colère des gens qui ne pourraient peut-être pas très bien voir derrière lui, elle rit encore légèrement, discrètement, cherchant à perdre les échos de ce rire dans le bruit de l'agitation basse.  Les lumières descendirent et, alors que le calme se posait enfin, la librairie se pencha au-dessus de ses mains se couvrant entre elles pour murmurer à l'oreille de son compagnon de hasard quelques mots.

- J'accepterais volontiers cette plaisante idée. Si toutefois nous n'en venons pas au bar de la dernière fois.




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Shinobu Kawayashi
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MessageSujet: Re: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyMar 4 Fév - 16:24


Mon cœur parle , car ma tête ne pense qu'a toi.




▬ play it
L’obscurité se faisait de plus en plus présente jusqu’à ce que la scène se découvre peu à peu et qu’ainsi les acteurs se mettent en place pour jouer au mieux leur pièce dans ce lieu où romance, drame, poésie et humour s’alliaient bien souvent. Même si Shinobu n’était pas acteur de cette pièce, il était bien acteur de ce qui se passait entre lui et la muse, la douce Kyrie. Il avait aperçu avant que le noir se remplace la lumière, que son amie était vêtue de façon sobre, mais pas sans une certaine élégance. Pour sa part, Shinobu arboré un costume trois-pièces, dont le gilet blanc contrastait avec ses yeux. Le pourpre le vint au visage en sentant le soufre, la proximité et la voix de Kyrie.

« - J'accepterais volontiers cette plaisante idée. Si toutefois nous n'en venons pas au bar de la dernière fois. »


Il ne pouvait nier malgré tout qu’elle avait raison. L’incident quo avait pourtant permis aux deux de se rencontrer, n’était pas quelque chose qui devait se réitérer. Shinobu s’en voulait suffisamment d’avoir usé de la forcer pour clore le sujet. Il n’avait pas mérité la gifle en plein visage, après tout on l’avait attaqué le premier. Il avait répliqué et depuis s’en voulait d’avoir usé si lâchement de ses poings. Il avait agi comme une brute et s’en mordait les doigts. S’il avait pu apparaitre du futur pour s’empêcher une telle ineptie, il l’aurait fait sans hésiter. Même au prix de se mettre lui-même au tapis. Cessant de divaguer, le brun reporta ses pensées et son regard vers la scène. Face à eux se jouait une scène si rocambolesque, un homme déguisait une grue courait après une femme vêtue semble-t-elle en théière. Cette scène amena sur le visage de Shinobu une grimace, cependant il rigolait par l’absurdité de tout cela. Le spectacle continua. Après la grue et la théière, ce fut un couple de style victorien qui se mit à parler sur l’infidélité et le pardon. Deux points sur lequel Shinobu pouvait avoir tant à dire. Pour la première, il n’était aucunement pour cette dernière. Il devinait à voir pas mal de gens dans la salle que tous n’étaient pas ici, pour simplement voir du théâtre, mais pour échapper à leur conjoint avec une autre personne. Il soupira trouvant cela si futile et si réducteur. Comment pouvait-on mettre en déroute une passion avec quelqu’un d’autre. Il trouvait que c’était bafouer la personne.

Pour ce qui était du pardon, Shinobu trouvait que cela était plus ou moins mérité. Un homme qui trompait sa femme, une personne qui agressait et volait les autres ou encore quelqu’un qui tuer une personne de sang-froid, ne méritaient pas le pardon. Son acte envers l’autre homme, quand bien même cela avait été idiot, méritait le pardon. Pas un pardon tendre, juste un pardon pour avoir mal réagi après une agression injustifiée. Après tout, il n’avait pas été le déclencheur de l’affrontement. Pas plus que de la rencontrer avec Kyrie. Sa main toujours sur la sienne, il entrelaça ses doigts avec les siens pendant une scène à la fois douce et douloureuse. Une femme vêtue de simples haillons serrait contre elle un enfant sur le point de succombait. La tendresse d’une mère alliée à la triste d’un jeune enfant ne voyait jamais le monde. Tout cela fut le coup de grâce qui laissait une larme sur la joue de Shinobu. Il avait donc choisi, au risque de paraître sensible, de chercher sa force dans la douceur et la fraicheur de la main de Kyrie. Le spectacle se termina sur une scène où chaque acteur et actrices montrait tout son talent. Tous se levèrent pour applaudir, Shinobu emmena Kyrie dans sa levée calmement pour ne pas lui faire du mal. Au fur et à mesure que les gens quittaient la salle, les deux amis se retrouvaient de plus en plus intimement ensemble. Un moment que Shinobu savait assez précieux. Ainsi, se rapprochait un peu plus d’elle, après avoir lâché légèrement sa main, il s’adressa à elle. La larme avait laissé une marque humide sur sa joue. Il la regardait et ouvrit la bouche après avoir soupiré.


« J’ai trouvé que cette pièce était assez étonnante, je ne pensais pas voir une grue et une théière se courir après. Quant à la fin…je la trouve bouleversante...enfin la fin, je veux dire quand la mère et l’enfant doivent se quitter…»


Ce fut à la fin de sa phrase qu’une seconde et une troisième larme vinrent couler sur le visage de l’homme. Une autre preuve que sous cette carapace de virilité, de force pure et de muscle se cachait un homme plus étonnant qu’il pouvait en avoir l’air. Après tout, quand on voyait Shinobu il était plus simple de le penser, brutal, irréfléchi et usant des poings sans modération. Cependant, il aimait la littérature, l’art en général et il lui arrivait même d’écrire des vers de poésie quand il s’ennuyait. Voir un tel homme, être sensible, tendre ou encore gêné devait considérablement amuser Kyrie. Elle devait également savoir que depuis leur rencontre et surtout leur discussion, le destin les avait liés. Sans bouger de son siège en la regardant, maintenant assis de côté, il lui fit un doux sourire en la regardant dans les yeux et se frotta la nuque. Il fouilla dans sa poche et sortit un poème qu’il lui tendit.

« Pour toi ma chère Kyrie.
Je sais que pour toi je fus la brute qui se défoula;
Pour moi tu étais la muse qui m’aida;
Sans me juger à l’hôpital tu m’emmenas;
Et tous les deux, notre discussion nous lia.
Je dois avouer que j’ai maintes fois pensées à toi Kyrie;
Comme si tu avais en moi tout chamboulé;
Comme un ouragan dans ma destinée;
Telle la douce muse que tu es.
Je ne demande pas ta main, ni ton cœur;
Je ne pense pas être le meilleur;
En parlant ainsi avec sincérité;
Je sais qu’entre toi et moi il n’y aura que clarté.
Alors Kyrie, toi ma Kyrie;
Que dirais-tu si je te demandais;
De tout mon cœur d’être mon aimée… ? »


Sans un mot, il se mit à rougir instinctivement sachant que ce poème, même s’il le trouvait court était empli de toute la sincérité qu’il avait pu délivrer par ces vers. Il ne se sentait pas forcément gêné de l’avoir écrit, mais surtout d’avoir avoué ce sentiment si volcanique. S’approchant d’elle doucement, il la prit dans ses bras sans bouger. Il avait besoin de la sentir dans ses bras, mais savait aussi que si elle lui demandait, il la lâcherait directement. ? Il était assis maintenant, presque sur le siège de Kyrie, lui servant limite de propre siège. En la regardant, encore rouge, il attendait une réponse en espérant du positif sans savoir.


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Kyrie L. Rocheliodel
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MessageSujet: Re: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyMer 5 Fév - 1:12





L'ombre prenait place. Les voix se taisaient une à une, jusqu'à ce que bientôt plus une seule ne fasse écho dans la grande pièce. Quelques murmures, tout au plus, se levaient, mais rien qui n'aurait pu gêner la pièce de démarrer, bien évidemment. Et dans ce silence paisible, elle sentait encore la chaleur de cette main masculine au-dessus de la sienne. Elle n'avait pas envie de reculer. Elle voulait le garder encore un peu, bien malgré cette proximité qui, elle le savait, n'était pas autorisée par sa noblesse. Un homme touchant une femme de la sorte, dans le noir presque complet, c'était déplacé. Et pourtant, elle s'en fichait un peu, comme si elle était devenu une personne commune en face de lui, sans obligations, libre de ses actes. Elle reportait son regard sur la scène alors que les coups de départ faisaient écho entre quelques mots. Les rideaux se levèrent, lentement, lourdement, et la pièce démarrait. Une grue courait après une théière et, dans un petit rire commun à son partenaire, Kyrie notait la simplicité d'esprit de cette scène qui n'avait pas besoin de plus pour faire glousser. Le spectacle se poursuivit, dans un ordre précis, dans des gestes nets et fluides, apprit par cœur mais semblant réellement naturels. L'infidélité. Le pardon. Certains dans la salle se mirent à bouger un peu sur leur siège alors que les deux passionnés d'arts en tout genre restaient d'un calme olympien. L'infidélité, elle ne pouvait pas la connaître. Toute son enfance, elle n'avait aimé que son ami blondinet, que ses beaux yeux, agissant comme s'il était seul amour à exister sur terre. Désormais, calme, paisible, elle était un papillon qui voletait sans plus jamais se poser. Elle parcourait les cieux sans réellement en voir les couleurs, s'en contentant pourtant. Elle savait qu'une idylle la conduirait à sa perte.

Elle était indépendante, ingérable, en somme. Son honneur, la force de son nom, était les uniques guides qu'elle possédait. Et sous ses yeux différents l'on voyait bien qu'elle n'était pas prête de perdre sa bravoure pour des caresses. Certes, la tendresse lui manquait, certainement raison pour laquelle elle ne bougeait pas sa main, mais elle avait apprit à vivre sans. Brisée à de nombreuses reprises, elle avait apprit à garder sa confiance pour elle seule, à ne plus écouter que sa propre voix, quant bien même il y eu foule à lui murmurer des mots doux. Comme du miel, ils glissaient contre elle, la tâchant, mais ne parvenait jamais à la retenir assez, elle qui, d'un geste, envoyait gentiment et poliment sur les roses. Elle était une beauté de glace, de celle si froide qu'en la touchant l'on se sentait comme brûler. D'un regard, elle perçait l'âme, donnant autant de chance que de malchance, autant de courage que de lâcheté. Elle corrompait, d'elle-même, pour sa propre sécurité, ces amours qui, même avec une possibilité de réussite, l'effrayait comme si elle ne savait plus où ses pieds se posaient. Sa frêle silhouette trahissait aussi bien sa faiblesse extérieur qu'intérieur. C'était une âme sensible sur laquelle l'on avait marcher sans vergogne et qui, désormais, ne voulait plus de la lumière qui l'aveuglait. Elle ne pourrait tromper personne, elle resterait seule, dans son ombre apaisante, là où rien ni personne ne pouvait l'atteindre.

Le pardon ? Elle esquissa un sourire. Elle n'avait jamais réellement pardonner à quiconque. Pas dans le réel sens du mot, en tout cas. A chaque erreur, elle avait tourné la tête, comme si elle n'avait rien vu, et avait oublier. Ce n'était pas du pardon, juste de la fuite, mais elle s'avouait bien peureuse, bien lâche. Ces mots qu'elle connaissaient et maniaient avec tant d'aisance n'étaient autres pour elles que des poids en plus qui lui donnaient de plus nombreuses occasions de mal se faire comprendre. Elle craignait son langage, sa parole, ces mots qui tranchaient comme une lame de katana aurait fendu une feuille tombant d'un arbre, dans une bourrasque de vent. En baissant un instant le regard alors que la pièce suivait son cour, elle regardait cette main sur la sienne alors que les doigts du grand homme se glissaient entre les siens dans un frisson qui dégringola sa colonne vertébrale. Pourquoi ne reculait-elle pas ? Pourquoi ne se levait-elle pas pour partir et se libérer de cette étrange sensation qui lui donnait l'impression de disparaître elle ne savait où. Elle serra doucement ses doigts contre les siens, le sentant retourné de la scène qui se déroulait sous les yeux humides. Même avant elle, il avait cédé et avait verser une larme d'une sincérité qu'un homme n'aurait normalement pas montrer. Il était sensible et, comme si elle devait le protéger, alors même qu'elle était si petite, notre libraire serra encore un peu sa main dans un soutient qu'elle voulu tendre.

La dernière scène se déroula enfin, laissant se languir tout le monde, et, à la baissée des rideaux, tous se levèrent pour applaudir. Kyrie, qui était plutôt d'une nature à applaudir de sa place, fut emmener par son ami à se lever à son tour, applaudissant de la main qu'elle avait libérer pour le fait. Bientôt, des suites de pas se firent entendre. Les gens quittaient la salle. Certains restaient assit, comme s'ils attendaient la pièce suivante, alors que Kyrie suivait des yeux les sillons salés qu'avaient laissé les larmes se suivant sur les joues de Shinobu. Il soupira et, dans un souffle, se mit à parler. La libraire, l'espace d'un instant, retenait sa respiration, suspendue à ses lèvres sans même savoir pourquoi.

- J’ai trouvé que cette pièce était assez étonnante, je ne pensais pas voir une grue et une théière se courir après. Quant à la fin…je la trouve bouleversante...enfin la fin, je veux dire quand la mère et l’enfant doivent se quitter…
- Vous faites un si bon enfant vous-même. Touchant de timidité et de sentiments bouleversés.

Elle s'avançait légèrement, posant sa main encore chaude du partage de la sienne contre la joue sur laquelle roulait encore une larme. Encore un contact. Qu'elle avait provoqué d'elle-même, qui plus était, cette fois-ci. En bougeant son pouce elle captait cette gouttelette d'eau salé et retirait sa main, posant ce pouce humide contre ses lèvres rouges, plissant son doux regard bicolore. Pourquoi faisait-elle cela ? Elle avait eut envie, l'espace d'un instant, d'avoir cette larme contre elle, sur ses lèvres fines, comme pour se prouver sa nature tendre. Désormais, elle se sentait mourir sous la gêne, ne comprenant elle-même pas ses gestes alors que lui sortait de la poche de son costume trois pièces un petit bout de papier légèrement froissé pour le lui tendre.

Elle s'en saisit, doucement, dans un léger mouvement de tête vers l'avant en remerciement, le dépliant pour y lire une écriture pour le moins singulière. Étudiait-il encore ? C'était une écriture rapide, nette, de celle comme lorsque l'on est dicté, ou que l'on écrit sur le coup d'une inspiration soudaine. Elle rit doucement, en la regardant, songeant à ce que donnerait la superposition de leurs deux écritures.

« Pour toi ma chère Kyrie.
Je sais que pour toi je fus la brute qui se défoula;
Pour moi tu étais la muse qui m’aida;
Sans me juger à l’hôpital tu m’emmenas;
Et tous les deux, notre discussion nous lia.
Je dois avouer que j’ai maintes fois pensées à toi Kyrie;
Comme si tu avais en moi tout chamboulé;
Comme un ouragan dans ma destinée;
Telle la douce muse que tu es.
Je ne demande pas ta main, ni ton cœur;
Je ne pense pas être le meilleur;
En parlant ainsi avec sincérité;
Je sais qu’entre toi et moi il n’y aura que clarté.
Alors Kyrie, toi ma Kyrie;
Que dirais-tu si je te demandais;
De tout mon cœur d’être mon aimée… ? »


Elle restait figée. C'était là une déclaration ? Alors qu'ils se connaissaient si peu ? Comment... comment pouvait-elle réagir ? Elle avait rougit, d'instinct, répondant au rouge des joues du jeune homme qui, solide comme un roc, venait de lui donner des rêveries bien utopiques. En se rapprochant, il passa ses bras autour d'elle, l'attirant doucement contre lui. Elle sentit alors à nouveau une sensation oubliée depuis longtemps, oubliant quiconque pouvait occuper son esprit, oubliant quiconque aurait pu rompre ce moment où, dans le silence, alors que les lumières étaient revenues, ils s'enlaçaient comme des amants. Elle entendait son souffle rouler contre son oreille, sentant presque son cœur battre contre sa poitrine dans un rythme à la fois inquiet et doux. En fermant les yeux un instant, elle tentait de discerner si ce battement étrange n'était pas en fait juste le sien. Elle ne savait pas. Ses beaux yeux se posèrent sur lui, alors qu'elle posait ses deux mains contre ses joues, se sentant emplit d'une tendresse infinie qui surpassait l'embarras de son rang. Elle le touchait et, d'elle-même, se nichait un peu plus dans ses bras. Pourquoi était-il aussi chaud ? Pourquoi réchauffait-il son corps de glace ? Elle avait oublié, semblait-il, cette doucereuse sensation que lui avait pourtant donné son amant d'enfance par le passé lorsqu'ils se fondaient l'un dans l'autre pour ne plus faire qu'une seule entité aux battements assemblés de leurs cœurs comme devenu un.

Elle filait de son étreinte, mettant son bout de papier dans une poche discrète de sa robe, repoussant sa lourde queue de cheval pour se relever en attrapant ses mains. Elle l'invitait à se lever et, ceci fait, reculait d'un pas alors que le son de ses talons ricochait dans la pièce. Leur mouvement, plutôt inattendu, fit lever le regard à certains encore présents, bien qu'ils n'aient été peu, les laissant murmurer et rire discrètement de cette différence de taille. Kyrie, elle-même, en sourit doucement. Ciel ce qu'il était grand, pour un japonais. Peut-être était-ce aussi elle qui était petite. L'un aussi bien que l'autre, ils formaient une drôle de paire. Elle tourna sur elle-même, dans un joli mouvement de sa robe sombre, laissant encore ses cheveux blancs se mouvoir comme s'ils se contrôlaient eux-même, pour faire quelques pas et sortir de la pièce, gravissant les marches sans difficulté, de ses jambes élancées qui se croisaient doucement avec élégance. Encore quelques œillades et, en le tirant en dehors de ces espions de fortune, elle l'attirait vers elle dans un couloir du théâtre. Voilà qui serait mieux pour parler. Ce qu'elle ne fit pas, malgré elle. Elle l'attira encore vers elle, jusqu'à se retrouver elle-même adossée à un mur, pour lui voler un bref baiser. Frissonnant à ce contact doux, alors qu'elle l'avait obligé à se pencher légèrement, se glissant sur la pointe de ses pieds pour sa part, elle réalisait qu'elle perdait l'esprit. Et pourtant, elle le dévorait encore du regard. Elle voulait sa chaleur, sa tendresse, sentir son regard sur elle et se sentir vivante. Elle voulait exister, ne serait-ce qu'un instant, dans ces bras forts qui l'avait étreinte juste avant.

- Aimer est étroitement lié à désirer. Au vœu si cher de voir un jour nouveau se lever. Pourtant, aimer peut nous blesser, nous donner envie de fermer notre cœur à double tours et d'en perdre volontairement la clef. Aimer peut dévaster, comme une tempête emportant tout dans son sillage, ôter de nos yeux l'innocence qui se nichait dans bien des naufrages. Alors, dans notre univers privé de candeur, on découvre ce qu'est la vie, cette eau tumultueuse et infinie. Notre cœur se consume, peu à peu, comme après avoir allumé en pleine forêt un feu. Notre souffle se raréfie, se raccourcie, et lie à tout jamais deux êtres d'un amour avoué, accepté et comprit.

Elle se confiait, à son tour. Le destin, bien qu'elle n'y ait presque jamais cru, avait placé une seconde fleur sur son chemin. Fatiguée, esseulée, elle se laissait tomber, refermant les ailes dans un dernier battement pour se reposer. Elle pouvait passer pour qui elle le voulait, s'oublier le temps d'une aventure, elle ne serait jamais aussi heureuse que dans des mots aussi doux que ceux qu'il lui avait offert à lire. Liés, désormais, d'un fragile baiser qu'elle avait osé, elle rougissait, restant contre son mur comme pour qu'il la soutienne. Elle se sentait défaillir. Oui, elle se sentait défaillir sous la tendresse, sous les regards, sous la timidité qui lui donnait l'impression d'être redevenu une adolescente. Dans son esprit, c'était l'arrêt complet des machines. Plus rien ne fonctionnait. Et malgré ces longues phrases qu'elle avait sorti sur le moment, soulevant son cœur d'un intérêt trop présent, elle ne se sentait pas perdue outre mesures. Certes, elle tombait, mais pour un être qui ne lui ferait certainement pas grand-chose. Il était tendre, touchant de larmes qu'il versait comme pour exprimer ces bons sentiments. Elle en oubliait cette histoire de bagarre. Et s'il était d'une nature violente, sous ces allures de petit garçon ? Elle ne le regardait plus avec ses yeux mais avec son cœur, cherchant comme à le sonder, se mettant à douter jusqu'à d'elle-même. Elle se maudit alors. Se maudit d'être aussi frivole. De chercher où se poser alors qu'elle avait encore assez de force pour se poser sur un rocher sur loin qui ne l'aurait pas enivrée de son doux parfum. Elle se maudit, parce qu'elle ne serait pas la seule blessée, parce qu'il y aurait aussi ce Conquérant qui ne sortait plus de son esprit. Comment pouvait-elle faire cela à Dragon ? Avec un homme... Elle en rougit. Libraire que les flots de mouvements emportaient, elle ne savait plus où poser son regard, où souffler. Elle blesserait forcément quelqu'un. Et elle se blesserait elle-même aussi. Elle détourna le regard, fixant le sol, relâchant de ses mains hésitantes ses prises faibles sur la veste de Shinobu qu'elle avait attrapée pour l'amener vers elle. Les joues roses, se sentant femme à nouveau, elle perdait toute sa raison, timide comme elle ne pensait plus pouvoir l'être, ayant brisée sa carapace avec une forte et une rapidité qui lui en avait fait perdre ses appuis. Ses piliers s'écroulaient, les uns après les autres, et elle se laissait porter par le courant, ne fermant pas les yeux pour ne pas songer à ce visage qu'elle aimait tant et qu'elle venait de trahir. Cette histoire ne pouvait pas être sérieuse. Attirée à lui comme un aimant, seulement pour la chaleur de son corps, pour ses grands mains, elle finirait certainement par se lasser. C'était tout du moins ce dont elle voulait se convaincre.

- Je perds l'esprit...



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Shinobu Kawayashi
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MessageSujet: Re: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyMer 5 Fév - 21:12


Le doute m'envahit sans combattre à quel point tu me hantes.




▬ play it
Sans pouvoir rien prévoir de quoi que ce soit le colosse, le géant se sentit se décoller naturellement du siège. La douce main de kyrie le tirait de sa position assise pour qu’il se lève. Derrière eux quelque rire et sourire apparurent, tout en restant discret Il devait s’agir de personnes qui comme Kyrie et Shinobu avait dû vouloir profiter encore un peu de la grâce, de la classe et de la chaleur du théâtre. Lieu de bien des scènes, bien des émotions aussi fortes que celle qui apparaissait entre la sublime d’argent et l’imposant brun. Sans le vouloir de son gabarit, de sa grande taille il la toisait sans quitter son regard. Il ne pouvait pas rater ce doux sourire qu’elle arborait sur son visage. Il la voyait rayonnante comme un soleil et quand elle se recula, il parut étonné, pensant qu’elle allait filer sans lui. Cependant, elle le tira avec elle dans un coin où moins de curieux allait les regarder roucouler. Il se sentait comme si son adolescence revenait à grands pas. Ainsi près d’elle, il la sentit approcher son visage. Le pourpre vint au visage du jeune homme et pour lui éviter moins d’efforts, il se pencha sentant bientôt leurs lèvres ensemble. Ce ne fut pas un long baiser, plutôt un baiser délicat et bref. Un baiser comme pour taquiner et savourer la nouvelle découverte. Il ne la quittait plus des yeux, envouté. Cette brève sensation semblait le rendre aussi stoïque que le marbre et le chambouler comme un premier amour. Il restait attentif à elle au point d’entendre des mots qui lui firent un coup en plein cœur ne s’y attend vraiment pas.

- Aimer est étroitement lié à désirer. Au vœu si cher de voir un jour nouveau se lever. Pourtant, aimer peut nous blesser, nous donner envie de fermer notre cœur à double tours et d'en perdre volontairement la clef. Aimer peut dévaster, comme une tempête emportant tout dans son sillage, ôté de nos yeux l'innocence qui se nichait dans bien des naufrages. Alors, dans notre univers privé de candeur, on découvre ce qu'est la vie, cette eau tumultueuse et infinie. Notre cœur se consume, peu à peu, comme après avoir allumé en pleine forêt un feu. Notre souffle se raréfie, se raccourcie, et lie à tout jamais deux êtres d'un amour avoué, accepté et comprit.  


Il baissait légèrement la tête comprenant pas mal le message. Il était clair que la doux avait déjà vécu un amour à en perdre la raison. Un amour qui devait l’avoir consumé jusqu’à son âme et qu’elle avait réussie à surmonter que bien des années plus tard. Il e sentait immonde d’un coup. Il pensait qu’en lui avouant ses sentiments, il avait planté un glaive en plein cœur de la douce. Il se disait qu’il n’était sans doute pas la seule personne qui avait désirait la belle dans son cœur diligent, pourtant il ne voulait pas partir. Quand bien même, elle était perdue, elle l’avait embrassé de son plein gré. Il ne l’avait pas forcé, c’était elle qui était venu poser ses lèvres contre les siennes. Il la chamboulait tout autant que lui-même l’était. Il avait senti la rose épineuse ou non s’enroulait autour de l’aigle, d’immense homme qu’il était. Pour la première fois de sa vie, l’homme avouait clairement se ressentit à quelqu’un. C’était par le biais d’un poème, il est vrai, mais ce dernier laissait bien voir ce qu’il vivait pour kyrie. Comment il la voyait en quelque sorte. Elle était la faille dans ce roc qu’on pensait indestructible. Elle était la faiblesse certaine de Shinobu. Il ne lui en voulait pas d’être totalement perdu comme lui, car après tout avouer son amour n’avait rien de simple, mais l’encaisser plus encore. Il soupirant plusieurs fois en serrant les mains, sentant que la douce se détachait un peu de lui. À cette réaction, il la vit se coller au mur et baisser la tête. Elle ne fuyait pas, mais Shinobu comprenait parfaitement que ce poème avait dû mettre un grand chamboulement dans la tête, le cœur et la vie de kyrie. Il avait maintenant relevé la tête et ne savait que faire. Devait-il partir en la laissant seule en proie au doute ? ou valait-il mieux qu’il reste pour prouver à cette douce, divine et resplendissante femme que son acte d’avoir osé lui avouer, montrait bien qu’il ne reculerait devant rien pour elle. Il la regardait avec fierté, il se sentait tellement fort face à elle. Pas une force considérée comme une supériorité par rapport à kyrie, mais plutôt comme un besoin de la couver, de la protéger de son corps pour qu’il ne lui arrive rien. Il aurait voulu la couvrir de sa veste quand il pleuvait pour qu'elle ne soit pas mouillée. La porter dans ses bras pour ne pas qu’elle se torde la cheville ou encore lui dire des mots d’amour pour que jamais la colère ne lui vienne. Il voulait tant de chose sans savoir par où commencer. Sans bouger, il resta attentif et l’entendit murmurer quelque mot triste.

- Je perds l'esprit...


Elle n’était pas la seule à perdre totalement l’esprit. Il perdait l’esprit, mais aussi ses moyens avec elle. D’ordinaire, il aurait été capable de blaguer, de détendre l’atmosphère ou encore de parler tel un romancier. La actuellement, il était surtout figé face à elle sans rien dire, se sentant si bêta. Cela lui rappelait sa plus tendre enfance. À l'époque où il ne s’affirmait pas et où sa sœur lui faisait faire tout et n’importe quoi dans son plus grand malheur à lui. Il n’avait pas plu compter le nombre de fois où il avait dû mettre au lavage les sous-vêtements de sa sœur en étant gêné, devoir ranger la chambre de son ainée ou encore obéir à ses ordres quand sa mère n’était pas là. Il s’était senti comme un vrai toutou pendant cette période. Or, maintenant, il était un adulte, responsable, mature et surtout tendre. S’approchant doucement de kyrie, il passa son bras autour de la taille de cette ravissante demoiselle et l’attira à lui, avec toute la douceur du monde. Une douceur qui était si opposé face à ses muscles puissants et sa stature. C’était comme si pour elle il irait jusqu’à être aussi tendre qu’une baiser. En parlant de baiser, il plaqua ses lèvres contre les siennes avec passion, mais sans brutalité. Il voulait lui montrer qu’elle ne pouvait pas être perdue seule, il était là. Un long soupiré remonta le long de sa gorge et quand il se releva, il l’emmena à quelque centimètre du sol, pour ensuite se laisser tomber, lui servant maintenant de dossier. Ils étaient maintenant au beau milieu d'une couleur, assis l’un sur l’autre. Il se ficha bien du monde, ils étaient seuls et personne ne viendrait les déranger ici. Caressant la joue de Kyrie le plus lentement possible, il lâcha un soupiré et se lança.

« Nous perdons l’esprit alors. Je suis d’ordinaire si vaillant, si fort, si brutal…mais avec toi je me sens obligé d’être tendre, doux et poète. La blancheur de tes cheveux m’inspire la neige en plein hiver, la beauté de tes yeux m’évoque l’exotisme d’un baiser fruité, la délicatesse de ta peau me rappelle la soie et avec toi je me sens comme Goliath. Avec un David, devenu une, dont la beauté me rend si émerveillé. La situation est aussi complexe que le mal que j’ai à vouloir dire ce que je veux vraiment t’exprimer. J’ai chamboulé ta vie Kyrie, je le sais. Je sais également que tu n’aurais pas gardé mon poème, emmené ici ou encore embrassé, si ma révélation ne te touchait pas. Je sais pertinemment que mes actes ne sont pas le plus exemplaire et que je ne te demande pas pardon…ce que je veux Kyrie, c’est que tu te sentes libre, que tu te sentes détendu avec moi. Je t’aime Kyrie, bien plus que mon cœur ne peut me le faire décrire, car tu l’as tant passionné et emplis de désir. J’ai peur comme jamais Kyrie, car je ne sais ce que sera la suite. Seule ta réaction me dictera la suite des choses… Soit tu réponds à mon précédent baiser et nous continuons, soit te quitter mes genoux et je ne t’importunerais plus. Je ne pense pas être parfait, ni être un dragueur né. Pourtant, je sais à l’intérieur de moi que te courtiser comme je le fais ne fait pas de mes gestes, des mauvais actes. Je te courtise comme si tu étais une princesse, parce que tu as la grâce, la prestance et la beauté d’une reine, d’une déesse et que sais-je encore… À toi de choisir Kyrie…m’embrassait ou me quitter… »


Par ses mots, il n’avait pas tant jeté un ultimatum à la belle aux cheveux d’argent, mais plutôt tente d’éclaircir la situation entre eux. Ils devaient mettre tout à plat, pour savoir si cette déclaration avait amené une folie entre eux ou une façon de vivre enfin comme ils le voulaient. Les gestes de kyrie avaient gêné, mais aussi chamboulé Shinobu. Elle pouvait sentir contre ses omoplates, le cœur palpitant de ce géant. Un cœur qui a son je t’aime avait bondi de son torse, comme pour le dire lui-même. Ses caresses sur ses bras, la douceur avec laquelle, il la serrait légèrement contre lui et même ses mots. Tout n’était que poésie, tout n’était que passion. Tout était comme le colosse était devant elle. Il était lui-même.


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Kyrie L. Rocheliodel
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MessageSujet: Re: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyJeu 6 Fév - 21:14





Son estomac se nouait et dénouait, son cœur battait à tout rompre, son souffle roulait dans l'air avec lourdeur, et pourtant elle ne s'en sentait pas mal. Juste étrange. Kyrie perdait la notion de mesure, de justesse, à ses yeux qui la dévoraient. Des bras forts l'attirèrent dans des bras comme des murailles à l'abris des balles, et, dans cette douceur infinie de gestes lents et pourtant nets, elle perdait l'esprit une bonne fois pour toutes. Ses beaux yeux comme deux mondes différents s'arrondirent sur un même rythme alors que leurs lèvres se rencontraient. Si doux, si chaud, si... enivrant. Son esprit se libérait de tout et, comme un flash lumineux fendant l'ombre, elle songeait qu'avec lui elle n'aurait pas à se cacher, ou déjà moins qu'avec Dragon, et qu'elle pourrait vivre une vie normale. Une vie de femme. Dans ses bras, dans cette étreinte doucereuse à leurs lèvres passionnées, elle se sentait réellement femme, réellement vivante, comme si ces peurs la rongeant s'envolaient les unes après les autres à chaque fois que leur chaleur se fondait l'une en l'autre à leurs bras qui entouraient tout ce qu'ils pouvaient de l'autre. Elle voulait être proche de lui, garder sa chaleur pour elle seule, entendre sa voix se glisser uniquement à ses oreilles... Elle le voulait pour elle. Sans même savoir s'il s'agissait d'un amour réel ou d'une folie d'un instant qui faisait surface après avoir sommeiller toute sa vie. Elle voulait aimer, être aimer, partager dans des rires les moments même les plus tristes. Elle voulait pouvoir se fondre dans des bras puissants à chaque peur qui l'agiteraient... Elle se perdait à ses lèvres contre les siennes quand le baiser fut rompu, pour un soupir, mais aussi l'installation de sa personne sur Shinobu. Ils étaient au beau milieu d'un couloir, dans un théâtre, et elle s'en sentit légèrement gêner, peut-être même un peu plus que légèrement d'ailleurs. Et si quelqu'un venait ? Et si quelqu'un les surprenaient ainsi ? Elle soupira d'aise, calmement, en posant sa tête contre l'épaule de Shinobu. Elle s'en moquait. Quelque chose en elle, de plus grand qu'elle-même, avait envie de crier qu'elle s'en fichait, qu'elle était réellement là, sur les genoux d'un homme, et qu'ils venaient de s'embrasser comme des adolescents dont les cœurs battraient pour la première fois d'un amour caché, d'un baiser volé avec hâte, mais dont la passion, bien présente, aurait marquée jusqu'à la plus petite parcelle d'âme. Une caresse vint frôler sa joue, lentement, avec douceur, et elle écoutait sa voix lui parvenir encore.

« Nous perdons l’esprit alors. Je suis d’ordinaire si vaillant, si fort, si brutal…mais avec toi je me sens obligé d’être tendre, doux et poète. La blancheur de tes cheveux m’inspire la neige en plein hiver, la beauté de tes yeux m’évoque l’exotisme d’un baiser fruité, la délicatesse de ta peau me rappelle la soie et avec toi je me sens comme Goliath. Avec un David, devenu une, dont la beauté me rend si émerveillé. La situation est aussi complexe que le mal que j’ai à vouloir dire ce que je veux vraiment t’exprimer. J’ai chamboulé ta vie Kyrie, je le sais. Je sais également que tu n’aurais pas gardé mon poème, emmené ici ou encore embrassé, si ma révélation ne te touchait pas. Je sais pertinemment que mes actes ne sont pas les plus exemplaires et que je ne te demande pas pardon…ce que je veux Kyrie, c’est que tu te sentes libre, que tu te sentes détendu avec moi. Je t’aime Kyrie, bien plus que mon cœur ne peut me le faire décrire, car tu l’as tant passionné et emplis de désir. J’ai peur comme jamais Kyrie, car je ne sais ce que sera la suite. Seule ta réaction me dictera la suite des choses… Soit tu réponds à mon précédent baiser et nous continuons, soit tu quittes mes genoux et je ne t’importunerais plus. Je ne pense pas être parfait, ni être un dragueur né. Pourtant, je sais à l’intérieur de moi que te courtiser comme je le fais ne fait pas de mes gestes, des mauvais actes. Je te courtise comme si tu étais une princesse, parce que tu as la grâce, la prestance et la beauté d’une reine, d’une déesse et que sais-je encore… À toi de choisir Kyrie…m’embrasser ou me quitter… »

L'embrasser ou le quitter ? C'était le pied du mur. L'arrêt. Nichée contre lui, elle sentait battre son sa poitrine un coeur comme affolé à ses mots. Il avait peur. Il avait cette frayeur qu'à eux deux ils se lançaient à tour de rôle à chaque action. Dragon vint encore s'immiscer dans ces pensées tournantes qu'étaient les siennes et, d'un léger mouvement de tête, fermant les yeux, elle cherchait à y échapper. Comment pouvait-elle toujours se mettre dans de pareilles situations ? Dragon, tout d'abord, et maintenant Shinobu. Surtout qu'elle n'allait pas en ignorant que ces deux-là étaient adversaires forcés. L'un dirigeant le comité de Discipline, camp pour lequel elle avait penché, et l'autre étant sou-fifre d'Elizabeth. Elle n'aimait pas les discours compliqués, et pourtant Dragon devait en servir chaque jour, donner à rêver à tout ce qui, en elle, devait voir l’idéologie de son règne. Que faisait Elizabeth, d'ailleurs ? Pour quoi se battait-elle ainsi ? Sa liberté. C'était ce qu'avait toujours penser Kyrie. Elizabeth, grande femme qui avait décidé de diriger de sa véritable nature, devait vouloir prouver sa liberté, sa force. Ce qui n'était pas la même chose pour Dragon. Elle cachait être une femme, cachait être pourvue des atouts graciles de la féminité. Et, dans tout ceci, avait mené Kyrie a douter de tout, et surtout d'elle-même. En face d'elle, elle voyait un homme. Quelqu'un dont elle n'aurait jamais à douter de la nature. Quelqu'un qui, à ses mots elle en était certaine, lui dirait toujours la vérité pour ne pas la blesser, pour qu'elle ne découvre rien d'elle-même à s'en effondrer de chagrin. Il était... Honnête. Et malgré sa carrure impressionnante, il prenait soin d'elle comme d'une merveille du monde. Pourquoi hésitait-elle seulement ?

En savourant les caresses contre ses bras, son étreinte, elle s'avança légèrement. Sa queue de cheval lourde en tomba de son épaule, venant à son dos, recouvrant les mains du grands hommes de quelques mèches comme des fils d'argent brodé. Ils se ressemblaient tellement. Malgré leurs différences physiques flagrantes, ils étaient les même. Elle était petite, et lui grand. Elle n'avait pas la moindre force et il pouvait lancer des tables et des chaises comme des stylos. Cependant, leurs esprits voyageaient dans les même places. Ils se perdaient là où la poésie et les mots en eux-même formaient des chaines comme des rubans dans lesquels se rencontrer inévitablement pour ne plus se séparer. Le fil rouge du destin, légende japonaise, avait lié sa cheville à la sienne et, désormais, peu importe la distance qu'il y aurait entre eux, ils resteraient ensemble, rassemblés par ce lien vermillon pour lequel elle avait oublier son doute. Leurs visages se rapprochèrent à nouveau l'un de l'autre et, alors qu'elle jetait son regard dans le sien, elle tentait d'y lire tout ce qu'elle attendait de lui. De la tendresse, de la douceur, de la passion et, noyé si profondément qu'il en referait surface avec courage, un îlot d'amour.

Elle voulait guérir ses blessures, qu'il guérisse les siennes et, qu'entre deux mots, ils oublient l'un l'autre tout ce qu'ils avaient pu traverser. Elle l'aimait. Et ce bien malgré la présence de Dragon. Il lui semblait qu'elle ne lui en avait jamais parler, certainement parce que Dragon aussi avait une relation pour le moins secrète avec elle. Désormais, elle était entre deux rives pour de vrai. Non plus entre sa raison et Dragon, mais entre la jeune femme et un jeune homme. Etre aussi bien avec l'un que l'autre était de la folie, elle le savait, mais elle s'y laissait glisser, collant ses lèvres roses contre celles que l'homme lui avaient offertes. Répondre. Elle venait de répondre. Pour une fois, sans plus prendre conscience de rien, elle avait agit, voulant profiter de ce moment aussi longuement qu'elle le pouvait. Elle avait le droit d'être amoureuse. Elle avait le droit d'aimer, le droit au bonheur. Et ce, quoi que Dragon puisse en dire ensuite. En glissant ses mains redevenu froides contre les joues du grand homme, elle gardait son baiser, penchant légèrement sa tête pour prolonger cette pression suave entre leurs lèvres. Des frissons. Elle était parcourue de frissons qui dégringolaient sa colonne vertébrale. En se collant un peu plus contre lui elle logeait les battements de son cœur contre le sien dans une mélodie désordonnée mais douce.

Notre française perdait l'esprit, la raison. C'était définitif. Et pourtant, voyageant loi de tout, elle ne s'en plaignait plus. Elle voulait une vie normale, pouvoir s'illusionner, rêvasser, se loger dans l'esprit les images d'une famille. Une famille normale. Enfin, presque. Après tout, elle ne savait absolument pas ce que pouvait donner un enfant entre elle, pourvue du pouvoir de la postcognition, et Shinobu dont elle ignorait encore le sort. Aurait-il les cheveux de son père ? Ou les siens ? Elle rougit brusquement. Comment pouvait-elle penser à pareille chose à ce stade d'une relation ? Pour une fois, dans les battements de son cœur, elle se sentait emportée avec douceur, sans plus aucune frayeur. Elle défit ses lèvres des siennes, caressant ses joues, le regard amoureux, tout à lui. Combien de fois encore allait-elle se noyer dans ces deux yeux sombres ? Combien de fois encore rêverait-elle se lier ses lèvres aux siennes ? Elle n'en priva plus. En revenant près de lui, si près qu'elle mêlait son souffle au sien, elle cueillit ses lèvres pour la seconde fois. Dans cette rencontre amoureuse elle prit toutes ses couleurs, les lui volant, s'en colorant à son tour. Tout son petit monde alternant entre le blanc et le noir se voyait taché de bleu, de rouge, d'orange, de vert. Elle nageait dans cette peinture qui se répandait sur elle, qui lui donnait de la vie. Dragon était gris. Shinobu était un arc-en-ciel, un atelier de dessin. Et désormais, elle voulait de la couleur. Elle voulait quitter le noir, le gris, prendre son temps dans des contrées aussi claires que de l'eau de roche. Kyrie, aussi joyeuse qu'elle pensait ne plus l'avoir été depuis longtemps, se recula doucement, posant son front contre celui de son amant pour fermer les yeux, gardant ses mains contre ses joues.

- Garde-moi pour toi. Uniquement pour toi. Et fais moi oublier tout ce qui n'est pas nous deux, Shinobu...




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Shinobu Kawayashi
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MessageSujet: Re: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyVen 7 Fév - 18:15


Sois mon exquise, sois ma conquise, sois mon aimée toi ma Kyrie. ♥




▬ play it
Le dragon hurlant était le rival enfin plutôt la rivale de l’éléphant puissant. Pas de façon prononcée mais du fait de leurs postes respectifs, ils étaient le Némésis de l’autre. Dragon, possédait le pouvoir, l’influence et une détermination à toute épreuve. Shinobu de son côté était un membre du gang Blaze. Il était le cerveau, le moteur, mais parfois également les bras. Un homme plus polyvalent qu’on aurait pu le croire au premier abord. Pour résumé, la douce, la divine et la passionnée Kyrie, était entre Dragon l’impétueuse cheftaine du comité et Shinobu le stratège et pilier des Blazes. Intérieurement le géant Kawayashi était un peu désolé pour elle. Désolé non pas de l’aimer et que ce soit réciproque, mais qu’elle soit finalement entre deux feux. Deux feux qui le jour où la situation éclaterait, se rencontreraient avec une brutalité sans failles. Et tous ceux qui connaissaient Dragon et Shinobu ne pouvaient deviner qui serait le vainqueur, car tous deux savaient être puissants et imprévisibles. Au fond de lui Shinobu savait qu’il n’hésiterait pas à tout faire pour Kyrie, même à utiliser son corps pour la protéger des foudres de Dragon. Il avait un cœur de velours et ce dit cœur battait maintenant pour un doux papillon. Une femme aux cheveux d’argent dont la grâce laissait le colosse rêveur.

Il la voyait se rapprochait de lui avec calme. Avec autant de calme qu’il avait eu quand il l’avait pris dans ses bras. Il voyait de plus en plus après ses deux iris incroyablement magnifiques. Ils étaient si irréels, il intense, si magique. Il aurait pu s’y perdre et voulait s’y perdre pendant toute une éternité. S cela pouvait faire en sorte que cette femme si exquise ne soit plus qu’a lui seul. Il était possessif et ne pouvait pas le nier du tout. Il avait toujours été ainsi avec ceux pour qui il avait une grande affection. Or pour Kyrie ce n’était pas qu’une affection, c’était une passion, un amour fougueux, volcanique, mais aussi tendre et câlin. Elle se rapprochait dangereusement de lui, ce qui laissait le jeune homme dans un questionnement. Il ne savait pas si cela voulait dire qu’elle acceptait de vivre avec lui ou qu’elle préférait le faire languir. Eux qui avaient trouvé au détour de leur discussion à l’hôpital tellement de points communs, tellement de similitudes pour que cela ne soit pas qu’une coïncidence. En un sens, tous deux étaient destinés à se trouver, à se retrouver et à ne plus se lâcher. Shinobu n’était pas vraiment du genre à croire en une destinée précise ou encore en se rêve de destin, mais il aimait comment les évènements les avaient tout eux amenaient à se rencontrer d’une manière si peu anodine. Il devinait qu’elle ne regrettait pas de l’avoir rencontré, même si cela avait été après une escarmouche assez brutale avec un autre homme. Il avait deviné rapidement quand il l’avait vue ne réagir qu’elle n’était pas fière de lui, pas fier que ce soit battu comme un chien enragé. À vrai, il avait honte d’être rentré si facilement dans le jeu de l’homme. Il avait voulu répliquer pour que cela ne se finisse pas plus mal, mais ce fut à tort encore.

Shinobu sentait qu’avec elle, bien des blessures du passé pouvaient se refermer comme si de rien n’était. Comme si, Kyrie était le remède à ses maux, la raison pour laquelle, chaque jour, il pourrait se relever et regarder le monde avec détermination. Elle saurait être sa raison de vivre, sa motivation et sa part de douceur. Il ne voulait plus jamais la quitter, il voulait qu’elle reste dans ses bras, contre lui pour toujours. Il voulait marcher avec elle un dimanche et s’asseoir face à un lac tous les deux sur un banc en amoureux. Il voulait traverser le monde en lui tenant la main, visiter les merveilles de la planète en sa compagnie. Il y avait toujours Dragon cela était sûr, mais Shinobu ignorait que cette dernière avait un lié très fragile avec Kyrie. Il savait simplement que la cheftaine était contre lui quoi qu’il arrive. Alors si sa relation avec Kyrie apparaissait, Dragon aurait une raison de le haïr encore plus. Shinobu était capable d’encaisser cela et même de prendre pour la douce aux cheveux d’argent. Que ce soit par passion, par amour ou par courage.

Malgré la dure situation, ce fut avec étonnement que Shinobu pu sentir les lèvres de la muse aux cheveux féeriques se coller contre les siennes. Il se mit à frissonner sans le vouloir par l’intensité de ce baiser. Elle venait donc de répondre à sa question de façon forte claire. Ils frissonnaient tous deux par ce partage de leur passion par le baiser. Il l’enlaçait encore plus en la voyait se coller à lui pour mettre à l’unisson le battement de leur cœur. Ils étaient maintenant réunis pour longtemps par l’amour et la tendresse.

Dans le cerveau du jeune homme bouillonnait tellement de projet. Être l’homme, puis le marié idéal pour sa Kyrie. Avoir peut-être avec elle des enfants, dont pourtant il ignorait de qui ils hériteraient le plus les traits ou encore le caractère. La chose la plus folle serait s’ils hériteraient de leur don à tous les deux. Il ne préférait pas imaginer ce que cela pourrait donner. Il se laissait emporter par la passion de sa douce partenaire. Il sentait sa chevelure le caressait avec légèreté. Ses lèvres quittèrent légèrement celle du colosse, mais ce dernier les sentit de nouveau après qu’il ait pu voir son regard plein d’amour et de désirs. Il voulait vivre à jamais, la faire vivre. Arriver dans sa vie avec calme et parsemer cette dernière avec toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, tel ne peinture inspiré, un peintre pour qui la plus grande motivation avait un doux prénom, celui de Kyrie. Dans ses pensées, profitant, sentant le baiser dans toutes les fibres de son massif corps, put entendre bientôt la douce voix de la sublime femme. Il l’écouta donc attentivement sans la prier d’un autre baiser.


« - Garde-moi pour toi. Uniquement pour toi. Et fais-moi oublier tout ce qui n'est pas nous deux, Shinobu... »

Shinobu ressentait une certaine détresse, de la passion et pas mal de possessivité dans les mots de sa douce amante. Il comprenait le message parfaitement. La plaquant contre le mur lentement, il l’embrassa cherchant légèrement sa langue de la sienne. Le baiser dura un long moment durant lequel ni la douce biche, ni le massif éléphant ne le laissait se briser. Ils étaient tout doux pendu aux lèvres de l’autre. À en perdre haleine s’il le fallait…ils s’aimaient aussi puissamment qu’un soleil, aussi intensément que la force de leur cœur et avec une douceur si étonnante chez Shinobu, moins chez cette douce Kyrie. Les mains du colosse frôlaient la cuisse et le dos de la déesse aux cheveux d’argent et sans la lâcher il lui murmura à l’oreille des mots pleins de passion et de tendresse, comme elle devait aimer venant de lui.

« Je te garderais pour moi seul. Tu seras ma muse, la reine de mon cœur, ma princesse du royaume de mon âme et ma motivation. Tu entres dans ma vie et je ne veux plus que tu en partes… Je veux qu’ensemble on vive, on se sente rêver, on vive dans l’autre. Dans tes yeux je vois l’espoir, le bonheur et la magnificence… Tu es tellement belle, tu es cette déesse qui sans le savoir à toucher en plein cœur le colosse que je suis…tu m’as visé en plein cœur et m’a envouté… Je ne veux jamais que cela se termine je veux que cela continue, que nous continuons à nous embrasser jusqu’à perdre haleine, que tu te réchauffes contre moi, que je me sente si délicat avec toi. Kyrie, toi ma Kyrie je t’aime comme au premier jour de notre rencontre. Toi qui malgré tout ne m’as jamais jugé injustement de tes deux yeux hétéro-chromiques. Certains penseraient qu’ils sont étranges, pour moi ils sont deux joyaux, sur la plus belle des femmes…et cette femme c’est toi…toi que j’aime tant…»

Il le la quittait plus du regard la collant de nouveau contre lui, quelque peu à califourchon sur le géant. Il était devenu aussi rouge qu’une pivoine, mais ne la quittait pas du regard. Il lui vola plusieurs fois un baiser en caressant sa peau si douce, puis lui refit un baiser cette fois si plus intense, plus passionné et plus amoureux que jamais. Il la serrait doucement contre lui, sentant la main de Kyrie frôler son omoplate. Sans stopper le baiser, il glissait les mains de la belle entre les espaces des boutons de sa chemise qu’elle puisse y réchauffer ses mains sans rien dire ni la lâcher. La vie allait sans aucun doute leur faire des âneries, leur mettre des bâtons dans les roues. Pourtant, dans la tête de Shinobu rien ni personne n’arrêterait leur amour. Pas même Dragon. Qu’il défierait s’il le fallait. Il était peut-être un peu fou, mais il l’aimait sa beauté et maintenant elle n'était rien qu’à lui. Sans savoir pourquoi, il murmura tendrement à la française.

« Je pense que si je ne te le montres pas je m’en voudrais alors voilà.»


Sans bouger sa main de la joue de sa chère muse, il la rendit invisible, puis aussi liquide que de l’eau et la fit redevenir normale en se frottant la nuque.


« Voilà…maintenant tu sais que j’ai un don. Un don d’intangibilité et inversement aussi. Je ne l’utilise que si cela est vraiment nécessaire car je préfère régler ça normalement. Et toi ma Kyrie, est-ce que toi aussi tu sais faire une sorte de magie ? »

Il était un peu brut parfois Shinobu, mais jamais dans un sens négatif, il voulait que sa chère Kyrie comprenne qu’avec elle, il serait transparent et sans hésitation. Il voulait sa confiance comme elle avait la sienne et c’était bien normal.


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Kyrie L. Rocheliodel
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MessageSujet: Re: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyVen 7 Fév - 19:13





Elle l'avait embrassé. Par deux fois. Et son coeur ne s'en remettait plus. Il battait dans sa cage thoracique comme un tambour de guerre. Dans un rythme soutenu, maintenu, longuet, et parfois pourtant si bref, il criait ce sentiment qui lui donnait tant de choses à voir, à ressentir, et tant de chaleur à partager entre ces deux êtres qui, loin du regard de quiconque, s'offraient leurs mots, leurs lèvres, leur amour devenu un. Là, dans l'ombre, dans un petit paradis loin de tout, elle aurait pu l'embrasser des centaines de fois sans jamais s'en lasser. C'était à chaque fois cette découverte de l'autre, cet apprentissage, cette tendresse infinie. Désormais, ils s'appartenaient. Et Kyrie, dans son silence, adoucissait ses deux yeux si différents par un sentiment que les deux laissèrent transparaître en elle. Elle aimait. Et désormais, peu lui importait le noir, la foule et Dragon. Elle savait qu'il serait là, quoi qu'il arrive, avec cette douceur, et qu'il la défendrait de tout pour lui laisser l'accès au bonheur. En y songeant, elle s'emplit de courage. D'elle-même, elle devait savoir se défendre, se mettre à l'abris, éviter à son doux amant d'aller risquer ses plumes pour elle.

Quelques mots et, dans sa force calculée, il la collait contre le mur, la laissant rougir. Il la maîtrisait avec tant d'aisance, et pourtant avec tant d'attention à ne pas lui faire mal qu'il en était attendrissant. Leurs lèvres se rencontrèrent encore et, dans un frisson aussi bien parfait qu'étrange, elle sentit sa langue glisser contre elle. Bientôt, elles furent deux, dansant avec une lenteur et une passion toutes deux certaines, se mêlant malgré l'embarras. C'était... Son premier baiser d'une pareille façon. Elle préféra ne pas plus y songer, de peur d'en rougir encore de plus belle, et clos doucement les yeux pour rester contre lui. Leurs chaleurs se mélangeaient si bien que bientôt elle crut se sentir aussi bouillante que lui. Son corps réagissait de lui-même, comme demandant plus, alors qu'elle gardait ce long baiser pour elle, pour eux, s'unissant à lui comme pour en être la plus proche possible. En sentant une grande main, chaude, se glisser contre sa cuisse, elle cru bien que son cœur allait céder. Si seulement ce colosse impressionnant savait que ce n'était pas sa force extérieure mais celle intérieur qui brisait la jeune femme ! Elle se sentait fondre, comme si sa peau se craquelait avec lenteur. Elle disparaissait dans la masse, oubliant presque un instant la souplesse de ses courbes, ses attraits dont l'avait pourvue la nature. Son corps était devenu le sienne, elle se fondait en lui avec la plus douce simplicité du monde. Son dos, sur lequel se perdaient des caresses de son amant, se courbait presque pour y échapper, la laissant frissonnante à n'en plus savoir quoi penser. Ses pensées s'embrouillaient, disparaissant, revenant pour le plaisir de lui prouver que tout ce qu'elle voulait finalement était se détacher du reste. La voix grave et incroyablement attirante de Shinobu se fraya un chemin à son oreille et, dans un sourire timide, elle l'écoutait, le regardant du coin de ses yeux.

- Je te garderais pour moi seul. Tu seras ma muse, la reine de mon cœur, ma princesse du royaume de mon âme et ma motivation. Tu entres dans ma vie et je ne veux plus que tu en partes… Je veux qu’ensemble on vive, on se sente rêver, on vive dans l’autre. Dans tes yeux je vois l’espoir, le bonheur et la magnificence… Tu es tellement belle, tu es cette déesse qui sans le savoir à toucher en plein cœur le colosse que je suis…tu m’as visé en plein cœur et m’a envouté… Je ne veux jamais que cela se termine je veux que cela continue, que nous continuons à nous embrasser jusqu’à perdre haleine, que tu te réchauffes contre moi, que je me sente si délicat avec toi. Kyrie, toi ma Kyrie je t’aime comme au premier jour de notre rencontre. Toi qui malgré tout ne m’as jamais jugé injustement de tes deux yeux hétéro-chromiques. Certains penseraient qu’ils sont étranges, pour moi ils sont deux joyaux, sur la plus belle des femmes…et cette femme c’est toi…toi que j’aime tant…

Leurs yeux se rencontraient, encore, se posant entre eux dans de petits îlots entre le bleu, le rose et l'ambre. Ils se blottirent l'un contre l'autre dans une étreinte proche et, alors qu'elle remarquait qu'elle était drôlement installée sur lui, Kyrie en rougit bien autant que lui. Quel paire tendre. En le fixant doucement, comme si elle voulait apercevoir toutes parcelles de son âme, elle songeait à nouveau au futur. Des enfants ? Elle voulait vivre auprès de lui, lui donner des raisons de rester près d'elle, de partager sa vie à ses côtés. Elle se résignait. Jamais une vie ne serait assez pour aimer cet être auquel elle se désormais lié d'un amour passionnel. Quelque chose, une force supérieure, les avaient forcément mit sur une même voie. Car désormais, par le hasard, ils se croisaient encore, s'avouaient l'un à l'autre et se trouvaient chacun dans les yeux de l'opposant. Elle craignait tout et rien à la fois. Sa force, faible, semblait avoir prit la mesure de celle de Shinobu, comme si elle savait qu'à deux, s'ils se restaient fidèles et dévoués, ils ne craindraient rien. Bien qu'au milieu des flammes, bien qu'entre deux rives, elle penchait, laissant sa barque sur les flots en faire de même pour tendre les bras vers la rive gauche. Dragon, sur le rive droite, s'éloignait, devant un petit point noir sur l'horizon. Elle restait là, debout, sur sa rive, comme pour l'inviter à lui revenir, mais la libraire ne reculait plus. Elle pagayait doucement, de sa force qui grandissait, pour partir de plus en plus à gauche. Là-bas, sur cette rive, bien que sans soleil, sans défenses, il y avait tant de couleurs qu'elle en fut presque éblouie. Il la colorerait. Il ferait d'elle une peinture mouvante, déteignant sur elle. Ses mains contre son torse, glissées dans les vides entre ses boutons de chemise, elle volait de cette chaleur qu'il diffusait même innocemment.

Quelques mots l'arrachèrent alors à ses songes, quelques mots dans une langue qu'elle n'avait plus entendu depuis longtemps. Le français. Sa langue natale. Ses beaux yeux s'arrondirent et un sourire enfantin, satisfait, se glissa contre ses lèvres alors qu'elle gagnait encore en couleurs.

- Je pense que si je ne te le montres pas je m’en voudrais alors voilà.

Quelque chose d'étrange se produisit ensuite. La main de son tendre et bien-aimé, contre sa joue, en disparut. Elle ne sentait plus sa chaleur et, intriguée aussi bien qu'effrayée sur l'instant, elle tournait légèrement le regard. Quel genre de magie était-ce là ? Bientôt, cette main disparut revint à ses yeux bicolores, fondant et coulant comme si elle avait simplement été de l'eau. Comment ?! Comment faisait-il cela ?! Elle n'en revenait pas. C'était tout simplement magique. Bien malgré son sérieux et sa capacité à prendre les situations comme elle venait, Kyrie tout simplement jamais imaginer qu'un tel pouvoir pouvait exister. Elle devait ouvrir les yeux, les oreilles, se débarrasser de ses idées. Tout était possible, ici. Après tout, elle aussi possédait un don que nul n'aurait certainement soupçonner.

- Voilà…maintenant tu sais que j’ai un don. Un don d’intangibilité et inversement aussi. Je ne l’utilise que si cela est vraiment nécessaire car je préfère régler ça normalement. Et toi ma Kyrie, est-ce que toi aussi tu sais faire une sorte de magie ?

La chose allait être un peu plus compliqué pour elle. Elle voulait lui apprendre, lui montrer, mais son pouvoir gardait sa source pour elle uniquement, ne se répandant aux autres que pousser à sa force la plus grande, et donc aussi la plus coûteuse en énergie. Elle devait se concentrer. En posant ses deux mains contre les joues de Shinobu elle recevait une décharge électrique qui, sur le coup, fit reculer ses paumes. Des ronces invisibles semblaient, quelque part, la tenir à distance. Son regard devint alors plus sérieux. Depuis quand refusait-il de lui obéir ? Elle souffla doucement et reposa ses mains contre les joues de Shinobu dans un nouveau frisson électrique que même lui devait avoir ressentit cette fois-ci. Elle se redressa légèrement de sa petite hauteur et souffla doucement au-dessus des yeux de son amants pour lui faire fermer les yeux. S'il les garder ouverts, le choc serait violent. En fermant les siens à son tour, elle soupirait encore doucement. Un flash lumineux, comme une lumière que l'on aurait allumé tout près des yeux, surgit et emporta avec lui ce voile noir et abyssal qu'imposaient les paupières. Quelques images, floues, d'arbres en fleur, des cerisiers, des pommiers, puis le son du vent se mettait à siffler doucement. Il ne reconnaîtrait certainement rien, à cet instant de ses souvenirs. En gardant sa respiration régulière, la française plongeait un peu plus. Des sons de tic tac. Elle y était presque.

L'odeur d'une tourte flottait dans l'air, un parfum léger et doux, maternel, de ces plats qu'elle n'avait jamais connu. Dans la pièce où une horloge murale déclarait l'heure avec régularité, elle tournait le regard, montant ses mains au-devant de ses yeux pour constater qu'elle avait constance. Elle l'avait glissé avec elle et, dans un corps d'enfant, Shinobu devait remonter le temps, retourné à sa place, subissant presque ses actions, les regardant sans pouvoir les changer. Contrairement à elle qui voyait tout de l'extérieur, il devait retrouver cette vision enfantine qui donnait l'impression que tout était grand et impossible à atteindre pratiquement. Elle fit un pas, tournant légèrement, observant la pièce. Une cuisine. C'était dans cette pièce conviviale de la maison que se déroulerait ce fragment de mémoire. Des sons, lointains d'abord, puis plus proches ensuite, résonnèrent alors qu'une fine silhouette bien peu vêtue traversa un couloir, un autre corps plus épais passant à sa suite. Un petit, d'une masse de cheveux bruns, vint près d'une femme qui s'occupait de cuisiner et les paroles commencèrent. Nettes, comme si elles étaient dites pour la première fois, celles-ci ricochaient contre les murs.

- Sayame je t'ai déjà dit combien de fois de ne pas te balader avec ton jules à demi nu devant ton frère ?!
- Mais m'man il est jeune y comprend pas donc on s'en fout !

Les sons ralentirent. Étrangement, le tic tac de l'horloge devint irrégulier et, regardant ses mains qui fondaient, Kyrie observa qu'il était amplement temps de revenir à la réalité. Désormais, ces souvenirs qui étaient à Shinobu rempliraient ses souvenirs à elle aussi. Elle rompit ce fil de temps, alors que les murs fondaient sur eux-même, que les visages se déformaient progressivement. De peur de l'effrayer, alors qu'il lui fallait qu'accoutumé un certain temps pour rompre le contact, elle forçait la manœuvre, subissant une violente décharge électrique qui, en remontant ses bras jusqu'à sa colonne, en secoua sa tête. Ses longs cheveux blancs ondulèrent dans l'air alors qu'elle se reculait légèrement, comme si une force extérieure l'avait déliée de son amant. Son souffle était court et, en haletant, elle posait la tête contre l'épaule de celui qu'elle avait emmener avec elle là-bas. Elle laissa descendre ses mains de ses joues, les posant contre son torse, subissant les décharges affolées des souvenirs du vêtement qu'il portait. Elle savait qu'il en serait ainsi encore quelques instants. Après tout, elle venait de chauffer son pouvoir à vif, il n'en perdrait pas sa force aussi simplement. Alors qu'elle se reposait, levant légèrement ses mains pour ne rien toucher, elle songeait à la combinaison de ses deux pouvoirs. C'était... terrible... Une part d'elle priait, aussi fort qu'elle le pouvait, pour que leur enfant, s'il finissait par en avoir un, n'ait que l'un des deux pouvoirs, et non pas les deux. Devoir en gérer un seul se révélaient difficile aussi bien pour Shinobu que pour elle, elle en était certaine, alors si ce fardeau tombait sur les épaules d'une frêle créature candide et innocente. Son instinct maternel s'éveillait, en quelques sortes, et malgré ses illusions et ses rêveries, elle gardait la tête froide. Quoi qu'elle fasse, elle n'aurait plus une vie normale. Après tout ce pouvoir était devenu une part d'elle, et elle n'en était plus réellement humaine. Cette pensée l'horrifia subitement. Elle n'était plus réellement humaine. Plus humaine du tout, plus exactement. Désormais, elle pouvait filer dans les souvenirs des gens, les en déstabiliser, ou bien découvrir le passé caché d'objets que tous auraient pu croire muets avant son arrivée.

- Je peux faire dire les mots de l'existence et de la création que toutes deux pensaient ne jamais pouvoir dévoiler. Je voyage dans les souvenirs, j'y entraîne les autres et, comme dans un songe, j'y accrois les sensations dans une presque illusion.

Ses yeux s'étaient voilés, sous la fatigue, et un instant elle cru défaillir. Pourquoi ne fermait-elle pas juste les yeux ? Pourquoi ne se noyait-elle pas dans ses souvenirs étrangers qui, si nombreux, avaient finit par presque effacer les siens ? Elle oubliait. Déjà, la voix d'Arthur ne l'atteignait plus. Elle ne savait plus quel avait été son lien avec lui.  Elle se sentait... légèrement vite. La française redressa sa tête, plantant ses yeux dans ceux de Shinobu alors que son cœur, à cette vision tant aimée, reprenait sa danse comme en se pavanant. Plus rien n'avait d'importance. Il était avec elle. Arthur avait été emporté par la brume, Dragon était sur une rive si loin qu'elle ne le discernait plus. Cette libraire au cœur éprit, qui venait de découvrir sa force, voulait oublier encore, peu à peu, et construire ailleurs, dans sa forteresse, dans les bras de cet homme en face d'elle. Elle voulait vivre comme quiconque, avoir une voix lui murmurant des mots doux au matin, une main caressant ses cheveux le soir lorsqu'elle ne trouverait pas le sommeil. Kyrie voulait vivre, comme quiconque, et peut-être, entre deux baisers volés, fonder une famille. Ses joues rosirent alors qu'elle posait à nouveau son front contre celui de son lion, de son aigle royal, fermant les yeux avec douceur. Qu'il l'emmène loin. C'était ce dont elle avait envie. Elle voulait rester là, être introuvable, et pouvoir à jamais demeurer à ses côtés. Ce sentiment, qui grandissait d'instant en instant, flamboyait désormais joyeusement dans sa poitrine, si bien qu'il lui en arracha des larmes. Que ferait-elle, si elle le perdait ? S'il partait à son tour, comme ce scientifique ? S'il était prit par le temps, comme Arthur ? Ou encore s'il devait garder son image devant les autres, comme Dragon ? Torturée, se sentant en lambeaux bien malgré les sentiments dont elle ne doutait plus, elle vint chercher ses lèvres, posant ses avant-bras sur les épaules massives de son opposant pour garder leur proximité. Oui, qu'il la fasse oublier, c'était définitivement tout ce qu'elle voulait. Oublier.



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Shinobu Kawayashi
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MessageSujet: Re: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyDim 9 Fév - 21:30


Notre passion est risqué, mais tellement mérité.♥




▬ play it
Il avait exposé, montré sans aucune hésitation son pouvoir avec calme. Il avait vu sur le visage de sa douce que l’étonnement avait été la première chose puis une sorte de fascination. Shinobu voyait bien que sa princesse semblait avoir plus de mal à montrer le sien. Patientant avec calme, sa main toujours sur la hanche de Kyrie, il la regarda. Elle était tellement divine devant ses yeux rubis et ambré. Il la vit se concentrer et sentit à son contact une décharge. Elle était infime, mais si présente. En même temps que la décharge, il avait aperçu sa Kyrie reculait légère ses mains de ses joues rouges de la gêne d’être aussi tendre avec elle. Il n’y pouvait rien, depuis qu’il lui avait avoué son amour, il voulait lui offrir la douceur d’un baiser, d’une caresse, de son amour. Il sentait les paumes de sa muse revenir sur ses joues, pour une seconde décharge plus intense que la foudre. Plus que la sensation du courant qui circulait entre leurs deux corps, ce fut le souffle doux et agréable de sa dulcinée, qui vint effleurer ses yeux. Comprenant ce qu’elle voulait qu’il fasse, il referma les yeux lentement en se laissant toujours faire. Ses mains massives n’avaient pas quitté les cuisses de la douce aux cheveux d’argent loin de là. Elle s’était mieux retenue à elle, sans pour autant lui faire du mal. La sensation était si étrange pour le colosse et malgré une grimace bien visage, il se lissait faire. Il lui avait montré son don et c’était à son tour de voir le sien. Cela était logique et leur permettrait plus de transparence entre eux, chose que Shinobu voyait comme le ciment d’une vie à deux. Il savait que plus, il serait sincère avec son amante, sa reine et plus leurs relations tiendraient.

Dans un léger soubresaut, il bougea ses mains en se sentant partir avec elle. Tout autour de lui, il voyait le couloir, les murs et même Kyrie devenir flou. Tout cela accompagné d’une lueur aveuglante et intense. Il voyait des bribes de chose, des détails sans savoir comment les associer, puis la situation s’éclaircit de plus en plus. Ce fut d’abord l’odeur qui l’étonna, une odeur si familière. Puis un visage réconfortant et un corps qui était à la fois le sien et plus du tout. Il était revenu dans la cuisine de sa mère, mais c’était il y avait si longtemps ! Comment étais ce possible, il était revenu dans son enfance ?! Il ne comprenait plus rien, comme perdu dans la petitesse de son corps de cette époque. Il voyait sa sœur passait et rappelait facilement e quand cela s’était passé. Dans sa tête sans pouvoir rien faire il pouvait tout de même prévoir chaque mouvement de son corps d’enfant à l’avance. C’était comme revoir un film après l’avoir créé, ou relire sa propre histoire. Il était à la fois acteur et spectateur de sa propre vie. Il était heureux en un sens que Kyrie assiste à cette partie de son enfance et non au moment où il avait été brutal. Il voulait montrer lui-même ses erreurs et non qu’elle les voit d’elle-même. Il était fasciné, il pouvait sentir la douceur du tissu du tablier de sa mère. L’odeur de la tourte s’immisçait dans son nez et cela lui mit comme un coup en plein cœur. Sans pouvoir bouger, il se voyait travers le couloir et courir vers sa mère suivie de sa sœur et de son homme peu vêtu et put les entendre.

- Sayame je t'ai déjà dit combien de fois de ne pas te balader avec ton Jules à demi nu devant ton frère ?!

- Mais m'man il est jeune y comprend par donc on s'en fout !

Il se sentit mal d’un coup. Comme avait-il pu après tout ce temps oublier jusqu’à la mélodie de la voix de sa propre mère. Il ne se rappelait pas plus du parfum de la tourte qu’elle faisait ni des yeux de sa sœur. Il ne sentait pas très gaillard se rendant compte qu’après tout ce temps, même s’il se rappelait de son enfance, bien des détails avaient été estompé avec les années. Il aurait aimé remercier à l’instant même sa Kyrie, à la fois pour la nostalgie emplit dans son cœur, mais aussi pour l’importance du moment. Comme de la peinture à l’eau, les sons, les images, tout s’estompa lentement. Tout était irrégulier, sans limite ni frontière. Il voyait son corps grandir, les murs blanc et calme du couloir du théâtre réapparaitre, comme les iris de sa muse. Il la voyait se reculait un peu par la violence du choc de revenir à la réalité, au présent. Lui-même se sentait pâteux, son dos maintenant plaqué contre le mur. Il avait le front en sueur, les mains moities et déglutissait lentement en étant essoufflé. Le don de sa muse avait une puissance inimaginable se disait –il. Elle ne pouvait pas l’utiliser comme défense, ni pour atteindre son adversaire, mais cela pouvait facilement déstabiliser le plus vaillant des hommes. Elle serait capable de vous remettre devant vos pires peurs, vos angoisses ou vos douleurs. Shinobu ne la quittait pas des yeux assez inquiet de l’état dans lequel tout cela avait mis Kyrie. Elle semblait si fatiguée, si épuisé de tout cela. On aurait dit qu’elle avait fait toute la ville en courant pour retourner sur ses genoux ensuite. Il posait sa main sur la nuque de sa dulcinée en la laissant se reposer quelques instants contre lui. Il avait vu les fines mains de kyrie se poser sur son torse pour s’en détacher ensuite. Il ne fit aucune remarque et ne bougea pas. Il se disait que sans aucun doute ce don était lié aux objets comme aux gens. Or sa veste comme ses mains ou même tout son corps étaient des points d’ancrage au don de son amante. Il était tellement étonné et une pensée l’effraya. Que deviendrait leur enfant s’ils héritaient de leurs deux dons. Être capable de faire voir les mots des vérités et du passé tout en ayant un corps aussi passe partout et imprévisible que jamais. C’était à la fois fascinant et si inquiétant. Il reportait son regard vers kyrie toujours aussi inquiet pour elle. Son front gracile ainsi que ses joues étaient devenu rouges par tout cet effort. Malgré la beauté de ses yeux, le colosse pouvait y voir un changement. S’inquiétant, il l’entendit parler tout de même, restant attentif alors.


- Je peux faire dire les mots de l'existence et de la création que toutes deux pensaient ne jamais pouvoir dévoiler. Je voyage dans les souvenirs, j'y entraîne les autres et, comme dans un songe, j'y accrois les sensations dans une presque illusion.

Pour y accroitre des sensations, elle les avait fait s’accroitre. Shinobu était encore un peu chamboulé d’avoir vécu cela. Se sentir, lui colosse de presque deux mètres de haut, dans sa propre peau à ses huit ans à peine c’était si irréel. Il avait pu se voir bouger, vivre et réagir sans pour autant pouvoir intervenir. Il la voyait céder de plus en plus à la fatigue, ainsi quand elle vint se caler contre lui, il retira sa main de ses cuisses et les posa dans son dos doucement, pour y caresser sa peau. Ses lèvres vinrent frôler la douce soie qu’était l’épiderme de Kyrie et y déposa même plusieurs baisers avec beaucoup de tendresse. Il n’était plus l’éléphant qui pouvait par la colère vous démolir une pièce, ni le lion rugissant avec brutalité. Il était un lion sage et apaisé, un aigle volant avec majesté accompagné de sa si ravissante madone. Il avait peur qu’une erreur les sépare, que la guerre entre le comité et le gang les déchire. Pourtant, il savait également que rien n’arrêterait l’amour qui avait pire racine entre la muse du temps et le géant passe partout. Ils s’étaient rencontrés avec étonnement, s’étaient liée avec simplicité et amouraché avec passion. En peu de temps la connaissance était devenue l’ami et l’ami devant l’amant. En un sens, il était donc le mieux placent pour accéder aux exigences et à l’amour de Kyrie. Il était réconfortant comme l’ami pour elle. Présent et protecteur comme l’amour. Et offraient sa passion, sa fougue et son corps diligent comme son amant. Il était devenu le pilier sur lequel elle pouvait s’appuyer sans avoir peur de chuter. Il savait cependant qu’elle devait avoir des craintes, des peurs qui au fond d’elle devaient la terroriser.

Il se mit à respirer calmement en la voyant relever le visage. Rien que l’échange de leur regard remit en marche de façon fougueuse la locomotive du cœur de Shinobu. Elle était de nouveau en action, vivante et plus énergique que jamais. Son cœur palpitait dans son poitrail d’homme imposant. Il était si immense et pourtant si méticuleux avec kyrie. Un homme qui pouvait d’un geste vous mettre au tapis, agissait à l’heure actuelle comme si la femme de son cœur, était faite de porcelaine et de verre. Il contrôlait chacun de ses gestes dans la plus grande des patiences, pour ne pas lui infliger quelque mal que ce soit. Il voulait la voir heureuse, épanoui et bien avec lui. Il sentait toute la détresse, la passion et le besoin d’avaient Kyrie pour lui. Ainsi, quand il sentit les fines et délicates lèvres de sa partenaire se coller au sien pour un baiser, il ferma les yeux et le poursuivit avec tendresse. Autour de son cou se trouvaient les frêles bras de sa conquise. Il passa alors ses hanches sur les hanches de sa douce, la collant un peu plus à lui pour lui prouver et à la fois la rassurer sur le fait qu’il ne partirait pas. Ou en tout cas, pas sans elle. Il avait besoin d’elle, il était dépendant d’elle et ne pouvait vivre sans elle. Elle était devenue en l’espace d’une journée, l’air de ses poumons, le sang dans ses veines, les rêves dans son esprit et la paix dans son cœur. Si elle partait, il serait meurtri, brisé en mille morceaux et incapable de continuer à vivre. Il savait qu’un jour ou l’autre il devrait défier sa hiérarchie, tenir tête à Dragon et même au monde entier s’il le fallait. Il devait avoir, il aurait dû avoir peur. Pourtant, dans ses yeux qui possédaient une hétérochromie, on pouvait lire de la détermination, de la passion et de l’amour. Il ne voulait pas partir, ni lâchait ce joyau, ce trésor infini qu’il tenait dans ses bras. Cette femme avait transformé une flamme si infime, en une lueur aussi rayonnante que le soleil en lui.

Il se sentait vivant avec elle, capable de déplacer la lune s’il le fallait. Alors que sans elle, il aurait continué à errer sans savoir quoi faire. Sans quitter ses lèvres, il posa sa main massive sur le dos du crâne de kyrie et cherchant de nouveau sa langue, lui offrir un second baiser plein de passion. C’était une aigre récompense pour tout ce qu’elle lui apportait, mais c’était avec ses gestes et sa poésie une façon bien à lui, de lui montrer son amour. Quittant quelques instants les sensibles lèvres de sa française d’amour, il la fixa d ses iris ambrés et rubis et lui parla. Non pas comme un homme simple, ni comme un diplomate, mais comme un homme amoureux. Il fit même un effort étonnant en lui parlant dans la langue de Molière. Après tout, il maitrisait aussi bien le Français, le japonais que l’anglais, alors pourquoi ne pas les utiliser pour sa muse ? Ainsi, se raclant légèrement la gorge en se frotta la nuque, il ouvrit bouche et se lança.


« Je dois dire que ton don est des plus étonnant, aussi fascinant que ton regard et aussi intense que la passion entre nous. Je sais que comme moi tu as des craintes, des peurs enfouis, mais je vais te le dire ma Kyrie, jamais rien ne nous sépara. J’affronterais tous les dangers pour toi, je t’apprendrais si tu le souhaites à te défendre, à te faire plus imposante que tu ne l’es. Tu sauras mieux que moi user de tes mots pour trouver la faille en toute personne. Je n’ai jamais vraiment eu de cause à défendre dans ma vie. J’arbore la tenue d’un samouraï et suis ses crédos sans en être un. Pourtant, depuis que je te connais depuis que l’on s’est avoué notre passion. Le royaume que je cherchais, que je désirais défendre jusqu’au dernier souffle, est arrivé. Il se prénomme Kyrie, dont la beauté sans pareil me laissera toujours comme sur un nuage. Nous vivrons, il est clair des moments difficiles, mais je sais que toi et moi nous ne nous quitterons jamais. J’en suis sûr et certains. La fine larme sur ta joue me le prouve et ma peur en fait de même pour toi. Avec toi je suis le colosse vaillant, sans toi je serais mourant. Alors toi ma Kyrie laisse-moi t’emporter pour te faire tout oublier et laisser dans ton cœur simplement notre doux bonheur. Laisses-toi voguer à mes côtés, soit ma reine, ma muse, ma dulcinée. Qu’ensemble nous vivons comme deux inséparables, que nous sachions comment notre vie sera honorable. Main dans la main sous un cerisier, tenant dans nos mains libres un doux lys d’été. Je t’aime Kyrie, plus à chaque seconde…je t’aime et sans toi rien n’a de sens dans ce monde. Sans toi, cette pièce ne m’aurait pas fait autant vibrer, je serais chez moi à m’ennuyer et à me lamenter. Pourtant la dit pièce m’a fait revivre et sous tes yeux plus encore. Ne lâche pas ma main, Offre moi tous tes regards sereins, partageons mille et un baiser et ne nous lâchons plus à jamais. »

Terminant sa phrase, il glissa son index sur la joue de Kyrie chassant la larme pour la poser sur ses lèvres de géant. Il avait agi comme elle bien avant lui montrant que jamais ce geste ne l’avait brusqué. Reprenant le baiser avec elle, il passa sa main dans les cheveux d’argent de sa princesse mêlant leur parfum à l’un et l’autre. Leur langue se rapprochaient dans une danse sensuellement et délicate. Collant leur corps si opposé pour une étreinte des plus passionné. Il lui avait promis par ses mots de lui offrir une vie de rêve. Pas une vie où la richesse coulerait à flot, où tout serait dans leur main. Non, il leur offrait un espoir, une voie de secours et surtout une vie où elle se sentirait femme, sa femme. Il savait les responsabilités que cela amenait, mais jamais en grand jamais n’en n’aurait peur. Il assumerait chaque chose et donnerait tout pour elle, pour être avec elle. Même si cela devait l’amener à défier le monde. Que ferais le monde face à cet homme dont la détermination tait renforcé par sa passion ? Il n’était pas indestructible, avait des failles comme tout le monde, mais maintenant, il avait une raison de vivre et c’était sa plus grand force, sa Kyrie. Son amour, son étoile, sa brise d’été, en résumé sa bienaimée.


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Kyrie L. Rocheliodel
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MessageSujet: Re: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyMer 19 Fév - 2:22





Un ouragan. Une tornade. Un raz-de-marée. Elle se sentait tomber, comme sous tout son poids, et le poids d'une autre elle l'entraînant jusqu'à la tombe. Comment avait-il fait elle pour tenir de cette façon, même quelques instants à peine ? Elle sentait encore ces coups électriques, comme de subites réprimandes, qui rendaient ses muscles engourdis, endoloris. Tout ses mots n'avaient plus d'importances, plus de valeur, elle fondait sous les souvenirs qui n'étaient même pas les siens. Dans son esprit, alors qu'elle haletait pour tenter de reprendre sa respiration, tout tournait. Elle était un tourniquet, une feuille sous le vent, rien de plus. La belle jeune femme, courageuse et d'un calme olympien avait fondu doucement, progressivement, sous cette fatigue accablante. Pourquoi se sentait-elle si lourd ? Elle avait l'impression folle d'avoir couru des heures et des heures durant, comme pour échapper à quelque chose de dévastateur, sa vie dépendant entièrement de ses pas foulant le sol.

La main de son amant l'arracha à tout, dans un autre choc électrique, la laissant entre-ouvrir les lèvres sur un souffle roulant dans l'air. Non, ça faisait mal. Qu'il ne la touche pas, elle avait mal... Quelque chose se mit à se fendre. Sa poitrine, comme une cage, ouvrait ses portes et laissait les oiseaux jusqu'alors captifs partir où bon leur sembler. Il n'avait pas reculé. Il avait écouté, participé, et désormais il restait près d'elle bien malgré qu'il sache le don qu'elle avait sur les épaules. Ne savait-il pas ? Agissait-il par inconscience ? Il devrait toujours être là. Faire attention à chaque objet qu'elle toucherait. S'il venait à avoir d'autres sentiments, s'il venait à aimer quiconque d'autre, elle le saurait. Ses yeux vairons trahirent son effroi. Elle ne voulait pas... Et pourtant. Elle ne s'en cala pas moins contre lui, pour reprendre de sa forme, se courbant sous l'effort titanesque. Il semblait avoir eut tant d'aisance à faire son tour de presque magie que la libraire se sentait blessée dans sa fierté. Quelques minutes à peine dans cette presque illusion et tout son être semblait emporter au loin par le temps comme s'il la réclamait, voulant reprendre les souvenirs qui étaient les siens pour la punir de cette capacité révélatrice. Quittant la peau de sa cuisse, la main de libre de Shinobu vint caresser sous dos et, dans un râle à peine perceptible, la française subissait encore une décharge. C'était... si douloureux. Elle n'osait pas faire le moindre bruit, se mordait la lèvre inférieure avec une sorte de rage. Pourquoi était-elle aussi faible ? Serait-elle toujours dépendante de ce colosse ? Elle se fichait sous les jupons des autres, dans son silence, et attendait que les feux cessent pour partir à une autre cachette. Elle vivait sa vie dans l'ombre, dans l'ignorance, comme si elle ne pourrait rien être entachée elle-même des vérités qu'elle dévoilaient les unes après les autres. Une partie d'elle se mise à s'égosiller. " Tu es faible. Et tu le resteras à jamais. " Une autre voix s'élevait, plus loin, comme en contre-bas d'une falaise, d'une montagne. " Tu peux te battre, avec tes moyens ! Tu n'as pas à être un poids pour lui ! " Elle se battait, et ce contre elle-même, et ce malgré le chant de son cœur qui battait le tambour de guerre, ou plus exactement d'amour, et qui la tentait à murmurer milles mots doux à ces oreilles attentives aux plus infimes de ses soupirs.

Un baiser, qu'elle provoquait d'elle-même, et il y répondait avec tout autant de passion, de lenteur, dans un tourbillon doux et irrésistible. Les doutes s'envolèrent encore, l'espace de cette rencontre, même si elle savait que bientôt ils reviendraient, plus grands peut-être encore. En souhaitant oublier, en souhaitant ne plus rien voir ni entendre, elle ne rêvait plus que d'un cocon où leur amour se développerait, garderait ses mots pour eux seuls. Malgré sa peur, elle voulait créer des souvenirs, les garder à jamais, ne jamais les voir s'estompés et disparaître. La chaleur de son amant la fit tressaillir et, en resserrant légèrement l'étreinte à son cou, elle se laissa rapprocher encore, se posant contre son torse, partageant ce flot de vie qu'il dégageait dans ces gestes aimants. Alors qu'une grande main se posait contre l'arrière de sa tête, il fit se rencontrer encore leurs langues et, les joues rouges d'embarras, le cœur chavirant, la belle demoiselle ne pu qu'accepter. Elle partageait son souffle, se rapprochait encore, bien que de manière imperceptible, dans un moment où le monde lui semblait avoir disparu. Sans son pouvoir, sans forces, la libraire partait tout aussi loin. Elle remontait une cascade, escaladait un versant de montagne. Il n'y avait plus rien à craindre, il était là. Dans la chansonnette de son cœur elle perdait les battements qu'elle sentait contre sa poitrine, dans une chorale dont les notes mélangées produisaient le son le plus divin. La voix de Shinobu, alors qu'ils déliaient leur baiser, s'éleva, calme, posée, accompagnée de son regard emplit d'un amour passionné.

- Je dois dire que ton don est des plus étonnant, aussi fascinant que ton regard et aussi intense que la passion entre nous. Je sais que comme moi tu as des craintes, des peurs enfouis, mais je vais te le dire ma Kyrie, jamais rien ne nous sépara. J’affronterais tous les dangers pour toi, je t’apprendrais si tu le souhaites à te défendre, à te faire plus imposante que tu ne l’es. Tu sauras mieux que moi user de tes mots pour trouver la faille en toute personne. Je n’ai jamais vraiment eu de cause à défendre dans ma vie. J’arbore la tenue d’un samouraï et suis ses crédos sans en être un. Pourtant, depuis que je te connais depuis que l’on s’est avoué notre passion. Le royaume que je cherchais, que je désirais défendre jusqu'au dernier souffle, est arrivé. Il se prénomme Kyrie, dont la beauté sans pareil me laissera toujours comme sur un nuage. Nous vivrons, il est clair des moments difficiles, mais je sais que toi et moi nous ne nous quitterons jamais. J’en suis sûr et certains. La fine larme sur ta joue me le prouve et ma peur en fait de même pour toi. Avec toi je suis le colosse vaillant, sans toi je serais mourant. Alors toi ma Kyrie laisse-moi t’emporter pour te faire tout oublier et laisser dans ton cœur simplement notre doux bonheur. Laisses-toi voguer à mes côtés, soit ma reine, ma muse, ma dulcinée. Qu’ensemble nous vivons comme deux inséparables, que nous sachions comment notre vie sera honorable. Main dans la main sous un cerisier, tenant dans nos mains libres un doux lys d’été. Je t’aime Kyrie, plus à chaque seconde…je t’aime et sans toi rien n’a de sens dans ce monde. Sans toi, cette pièce ne m’aurait pas fait autant vibrer, je serais chez moi à m’ennuyer et à me lamenter. Pourtant la dit pièce m’a fait revivre et sous tes yeux plus encore. Ne lâche pas ma main, Offre moi tous tes regards sereins, partageons mille et un baiser et ne nous lâchons plus à jamais.

Plus jamais... Dans la langue qui était celle natale de la libraire, Shinobu, qui était japonais, venait de la faire succomber pour de bon. Son cœur ne comptait plus ses battements précipités, ni les absences de ceux-ci. Quelque chose venait d'emmener tout le monde, tout les sons de pas un peu plus loin dans le théâtre. Une autre pièce allait peut-être démarrer. Elle s'en moquait, la leur était lancée depuis de longs instants, une heure, ou deux peut-être, elle avait oublié. Le temps, pour une fois, n'avait pas d'emprise sur elle. Elle bougeait à son aise, loin des ordres de sa noblesse, dans un amour qui lui ouvrait des portes qu'elle n'avait jamais osé regarder de par d'en être juger. Un amant. Un amoureux. Quelqu'un qui l'aimait, et qu'elle aimait aussi. Elles étaient loin, ces inquiétudes de faiblesse, de trahison, et même celle de le présenter à ses parents alors qu'elle doute qu'il soit issu de quelque grande lignée. L'amour ne se commandait pas. Et malgré les pertes à prévoir, elle ne se sentait pas l'âme à se défaire de lui. Il avait, d'un baiser, tout envoyer danser. Dans ses mots, elle trouvait la justesse, la tendresse, la passion mais aussi la compassion, la compréhension. Il pouvait avoir les même peurs qu'elle, quant à leur avenir, mais elle espérait que, comme pour elle, il profitait de l'oubli provoqué par leurs lèvres se rencontrant, par leurs regards portant tout les mots qu'ils n'osaient peut-être pas se dire. Comme s'il avait forcé la porte de sa destinée, il avait lié toute la française à lui, sans qu'elle ne s'en débatte plus. C'était peine perdue. Ces sentiments qui, flamboyants, consumaient sa raison n'étaient plus autant de menaces, simplement des délices qui, comme du miel, glissait contre elle à l'en laisser désireuse d'un peu plus encore. Ce qui sommeillait en elle jusque là avait ouvert les yeux, sortant d'une torpeur millénaire. Il attrapa dans sa course l'une des larmes sur les joues de Kyrie et, dans un presque mimétisme, vint poser cet index salé contre ses lèvres. Elle reconnaissait ce geste et, entre ses larmes, elle sourit doucement, tendrement.

Une main glissant dans ses cheveux à la couleur irréelle, il venait l'embrasser à nouveau, appuyant leurs lèvres entre elles, finissant par glisser sa langue contre la sienne à l'en laisser rougir encore et toujours. Elle se sentait adolescente, tout au plus, dans la sorte de candeur de ses joues rosies. Se fondant dans ce baiser, elle y répondit de tout ce qui faisait ainsi battre son cœur. Elle vibrait, sous ses caresses, comme une corde de guitare dont il aurait été seul à sortir les plus sublimes mélodies. Et ses baisers brûlants chauffaient tant sa peau qu'elle se mettait à irradier de son odeur de cerises. Le parfum s'élevait dans le couloir, se mêlant à celui de son amant comme une volée de papillons bicolores. Elle-même, elle le savait, faisait partie de cette masse de lépidoptères qui, sortant de leur chrysalide, découvraient leurs couleurs nouvelles et chatoyantes. Elle frémit, au milieu de ce baiser qui semblait défiait tout ordre de raison, et s'y plongeait plus à cœur ouvert. Il n'était plus question de Dragon, d'Arthur. Il n'était plus question de personne, juste d'eux deux. Elle garda ce baiser longuement, se fondant jusqu'au creux d'ailleurs, d'une ébauche du futur, pour finalement le rompre et regarder son amant, de son regard si étrange, et pourtant si accordé sur la passion que l'on pouvait y lire. Elle rougissait, doucement, d'un air presque enfantin, bougeant l'un de ses bras pour caresser la joue de son amant du bout de ses doigts. Les coups électriques avaient cesser et, dans leur absence, elle redemandait de ces tendresses, de ces contacts, comme si elle n'en aurait jamais eu aussi.

- By your side as free as a butterfly, I found the simplest way to your heart. Didn't I, my love ?

Sous la chaleur furieuse elle libérait son autre bras et dénouait ses cheveux qui, en une masse argentée, vinrent cascader dans son dos. Elle pouvait bien être simple avec lui, reprendre cette allure sans l'artifice d'une coiffure recherchée. Elle pouvait respirer, savoir que même sans ce chouchou qu'elle glissait à son poignet il ne l'en trouverait certainement pas moins attirante. Elle avait toujours aussi chaud et, comme pour s'achever, vint de nouveau se nicher contre lui, posant ses mains sur ses joues pour le regarder. Il était... Un ange tombé du ciel. Son visage ne contentait plus de sévérité, juste de l'amour, et dans ses yeux grands ouverts sur elle, elle se noyait. Elle ne voulait plus être séparée de lui. Vivre à ses côtés était une idée qui vint à son esprit et, en rougissant, elle picorait à peine ses lèvres de nombreux baisers. Comment avait-elle pu faire, jusque là, vivre sans lui ? Comment avait-elle pu errer dans l'obscurité sans sa lueur ? Elle ne voulait plus savoir. Elle voulait juste le garder à ses côtés. Sentir ses regards, entendre ses mots, compter ses battements de cœur et espérer que tout cela ne soit que pour elle, comme un trésor que l'on garde caché des yeux de quiconque de peur qu'il ne soit dérobé. Cessant enfin ses baisers à peine voler, elle plongeait ses grands yeux dans les siens dans une déclaration secrète pour l'embrasser de tout son amour, de toute sa passion, dans une rencontre soudaine mais pas moins délicate que les autres. En laissant redescendre ses mains, doucement, elle finissait par les poser contre son torse comme pour garder un appui, voler encore de sa chaleur, mais aussi faire barrière entre lui et sa poitrine de peur de l’embarrasser ou de s'embarrasser toute seule.



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Shinobu Kawayashi
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Shinobu Kawayashi
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Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel Empty
MessageSujet: Re: Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel   Face à la scène, une romance va naitre PV with Kyrie L. Rocheliodel EmptyDim 16 Mar - 15:06


Pour l'amour d'une lady, le samouraï donnerait sa vie.




▬ play it
Une muraille infranchissable qui se laissait choir face à la douceur d’une femme si divine. Ces courants dus aux dons de kyrie les avaient tous deux touchés. Mais c’était un contact bien plus passion et à la fois timide qui les avait envouté. Ainsi à chaque baiser de sa douce, le cœur et le corps du colosse vibraient avec intensité. Ses mains se faisaient encore plus présentes sur une peau délicate. Celle de la femme qu’il aimait et pour qui, la lune vit l’unir serait des offrandes pleines d’amour venant de cet homme. De ses yeux aussi changeants que le jour et la nuit, il continuait de scruter le divin visage de cette muse. Combien de fois, Shinobu avait –il pu imaginer qu’un jour quelqu’un, lui prendrait son cœur aussi simplement qu’un baiser ? Il ne voulait pas partir de ce lieu où leur amour avait germé comme la plus belle des pousses. Après tout à quoi bon quitter un tel lieu, alors qu’à même le sol, il se sentait le plus heureux des hommes. Il avait patienté avec douceur que les courants négatifs cessent d’agresser sa princesse pour mieux la chérir. Son cœur tambourinait avec passion dans son immense cage thoracique. Ce rythme déjà endiablé ne fit que s’accélérer sous les picotements légers et timides de sa muse. Il avait vu des rougeurs naitre sur sa peau d’albâtre, sa douce voix lui caresser les oreilles de parole passionnées.

Naturellement, il avait guidé Kyrie dans ses bras contre son torse, contre lui sans se soucier de si oui ou non cela allait bien finir par les gêner. Il avait laissé ses yeux rubis et charbon admirait avec amour cette femme qui se permettait de la simplicité avec lui. Il était heureux de voir qu’elle devinait qu’il ne la jugerait jamais. Il n’avait pas jugé les gens injustement et qui plus est-elle était son amour, son amante, sa vie. Il frissonnait en sentant les mains de kyrie sur son torse à traverser la chemise et pourtant, bientôt il osa comme jamais. Ses massives mains vinrent prendre celle de Kyrie avec douceur et les glisser sous le tissu. Il osait à la fois un geste plus intime, plus proche et aussi de mieux lui apporter de la chaleur. Des bruits de pas lui firent lâcher un soupir et avec réflexe malgré le calme il souleva Kyrie contre lui. Il ne pouvait retenir des rougeurs sur son propre visage, car après tout, il n’avait jamais été aussi intimement proche. Il se laissa glisser contre le mur dans un coin reculé du couloir. Il était encore debout, une main puissante posée contre le mur, l’autre soutenant sous ses frêles jambes, Kyrie. Il devait bouger, c’était évident, mais pourquoi ? Pourquoi lâcher sa dulcinée, son idylle alors qu’il pouvait lui offrir des tonnes de douceurs comme elle en réclamait sans pourtant autant le dire clairement. Il se disait qu’elle devait ressentir chacun de ses battements sous ses fins doigts, la chaleur de sa peau mais aussi la sensation étrange à la fois rugueuse et douce de son poitrail masculin. Il guidait les jambes de sa Kyrie autour de son bassin timidement. Il avait beau être le colosse de Keyshawn, un stratège de poids dans un gang impitoyable et être le rival d’un Dragon arrogant, il restait amoureusement gêné avec kyrie. Pas un homme, pas une femme ne pouvait le déstabiliser autant que sa Kyrie. En face de beaucoup, il aurait semblé sûr de lui, massif, imposant et cultivé. Devant sa muse, il était cultivé soit, mais surtout gêné, timide et tellement doux. Il lui prodiguait une douceur de coton, comme si elle était une chose fine et fragile. En un sens ne s'était évident que face à lui, Kyrie, le belle Kyrie n’était qu’une poupée de porcelaine face à un roc imposant. Il avait peur de la briser comme du verre, de la blesser dans un geste involontaire, ce qui le poussait à en être que plus doux avec sa reine. La reine de son cœur, de sa vie et de son âme sans conteste.

Il n’avait pas bougé son regard de celui de son amour une seule seconde et maintenant qu’il était encore plus proche, il murmura un faible désolé avait de poser ses lèvres dans le cou de sa Kyrie. Il posa simplement ses lèvres contre ce dernier en respirant calmement. Il humait le parfum de sa Kyrie, l’odeur délicate de sa peau qu’il avait fini par encrer dans son cerveau comme le plus beau des trésors. Il l’aimait bien plus que son propre cœur pouvait en supporter pourtant il se fichait bien de savoir si ce dernier allait supporter toute cette passion naissante et bien vivante. Il embrassa à deux reprises le cou de kyrie, tout en remontant ses mains sur sa taille et resta ainsi plusieurs minutes puis murmura sans la lâcher.


« Je sais que cela est prématuré Kyrie, oh ma Kyrie, mais j’aimerais que nous continuions à nous aimer dans un lieu plus romantique. Je sais que ce théâtre lieu de drame, de comédie et de bien des poésies est un lieu magique. Pourtant, je sais qu’avec toi-même le plus simple des bans sera toujours aussi agréable qu’un de tes baisers. Je suis fou de toi, oui fou comme personne. Je peux conquérir la terre entière si tu me le demandes. Je pourrais donner jusqu’à mon propre cœur pour que tu puisses respirer et vivre. Laisse-moi être ton oxygène, être ton ombre être ton homme... Je t’aime Kyrie L. Rocheliodel. Oui je t’aime comme mon cœur ne peut le supporter, je t’aime au point que chaque seconde, mon cœur tambourine mon corps. Laisse-moi te guider dans un chemin remplit de baisers, de caresse et de douceur. Je ne sais si je mérite la divine femme avec qui je passe un moment tout simplement magique. Je n’ai jamais eu une vie émérite, ni était l'homme le plus présentable du monde. Mais je suis sûr d’une chose… Nous nous aimons et cela pour de bon. Bannissons nos peurs, invitons nos rêves et nos projets et aimons-nous pour la vie…ma Kyrie… »

Il était devenu aussi rouge que la pivoine, aussi bouillant que le volcan et la collait bien plus contre lui. Leur posture était à la fois indécente et à la fois passionnée. Ils étaient trop proches et sans que Kyrie ne puisse dire quoi que ce soit, le colosse sortirait par une porte dérobée comme un vengeur masqué, comme un sobre mais majestueux héros. Emportant avec lui Kyrie, il termina son chemin dans un petit parc non loin du théâtre. Ainsi le colosse maintenant appuyé de son dos immense et massif contre l’écorce d’un bouleau, patientait. Il attendait de savoir cette femme dont il était amoureux voudrait bien de lui à jamais. Voudrait bien vivre chaque seconde de son existence avec lui seul. Et comme pour mieux se rassurer il ajouta une interrogation avant se taire.

« Kyrie, je veux simplement savoir…aimerais-tu t’appeler Kyrie Kawayashi… ?  »


Il était rouge, timide, gêné, mais voulait une réponse, de celle qu’il aimait.


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